Retour aux articles|2727 Coworking|Publié le 28/04/2025|15 min read
L'essor du vélo-boulot à Montréal : Une ville qui pédale vers l'avenir

L'essor du vélo-boulot à Montréal : Une ville qui pédale vers l'avenir

L'essor du vélo-boulot à Montréal : une ville qui pédale vers l'avant

! https://cultmtl.com/2024/04/there-are-29-new-montreal-bike-paths-and-cycling-projects-for-2024/ Un cycliste salue le lever du soleil sur Montréal. Partout dans la ville, de plus en plus de résidents enfourchent leur vélo pour leurs déplacements quotidiens.

Montréal connaît une révolution à deux roues dans ses rues. Ces dernières années, le vélo-boulot a gagné en popularité, des milliers de Montréalais troquant leurs trajets en voiture et en bus contre les pédales d'un vélo. La circulation matinale sur les boulevards du centre-ville comprend désormais des flots de navetteurs casqués et vêtus de vestes réfléchissantes, dépassant aisément les voitures à l'arrêt. Ce mouvement croissant du vélo-boulot transforme la façon dont les gens se déplacent en ville – et les investissements de Montréal dans les infrastructures cyclables, les politiques de soutien et une culture cycliste dynamique alimentent cet élan.

Plus de cyclistes dans les rues : l'essor du vélo-boulot

Le vélo devient un choix de déplacement courant à Montréal. La ville est déjà en tête au Canada pour le nombre de cyclistes qui se rendent au travail – environ un Canadien sur cinq qui se rend au travail à vélo vit dans la région de Montréal [1]. Bien que la pandémie ait temporairement perturbé les habitudes de déplacement (le recensement de 2021 a montré moins de cyclistes-navetteurs en raison du télétravail), le vélo a fortement rebondi avec la réouverture des bureaux [2]. Les premières données d'une enquête sur les déplacements de 2023 suggèrent que les déplacements en transport actif (marche et vélo) ont bondi de 28 % dans la région de Montréal depuis 2018 [3], indiquant un virage significatif vers le vélo.

Cette augmentation est visible dans les rues. N'importe quel jour de semaine, vous apercevrez des gens de tous âges pédalant pour se rendre au travail – des professionnels du centre-ville sur des vélos de route élégants aux baristas se déplaçant sur des vélos en libre-service BIXI. La part modale du vélo à Montréal (la proportion de navetteurs se déplaçant à vélo) était d'environ 3 à 4 % ces dernières années [4], mais la ville a des objectifs ambitieux pour l'augmenter considérablement. En fait, Montréal vise à atteindre 15 % de tous les déplacements à vélo dans les années à venir [4]. Le nombre croissant de cyclistes-navetteurs, ainsi que l'utilisation record du système de vélos en libre-service de la ville, suggèrent que cet objectif pourrait être à portée de main.

Construire un Montréal cyclable : infrastructures et politiques

L'essor du vélo-boulot à Montréal ne s'est pas produit par hasard – il est le résultat de décennies d'infrastructures et de politiques favorables au vélo. La ville a été une pionnière en Amérique du Nord en matière de conception cyclable. Dès les années 1980, Montréal est devenue la première grande ville du continent à développer un vaste réseau de pistes cyclables physiquement séparées sur les rues de la ville [5]. Cela a offert aux cyclistes des espaces sûrs, à l'écart de la circulation, et a jeté les bases du réseau cyclable actuel.

Au cours des dernières années, Montréal a considérablement étendu son réseau cyclable, rendant le vélo plus sûr et plus pratique dans tous les quartiers de la ville. Au cours des cinq années précédant 2020 seulement, le réseau a augmenté de 34 %, dépassant les 1 000 km de pistes cyclables sillonnant l'île [6]. Près d'un tiers de ces pistes sont des chemins hors rue (à travers des parcs ou le long de boulevards), et une grande partie du reste sont des voies protégées sur route – identifiables par des bordures en béton ou des bornes séparant les vélos de la circulation automobile [6].

Une pièce maîtresse de l'effort d'infrastructure de Montréal est le Réseau Express Vélo (REV), un « réseau express de pistes cyclables » entièrement protégées. Annoncé en 2019 par la mairesse Valérie Plante, le plan du REV prévoit 185 km de larges pistes cyclables protégées par des barrières reliant les principales parties de la ville [7]. Ces itinéraires sont conçus pour des déplacements directs et sur de longues distances à vélo, avec des voies standardisées de 2,5 m de large qui permettent même aux cyclistes de se dépasser en toute sécurité [8]. 17 corridors stratégiques ont été identifiés pour le REV, et la construction a été rapide – un itinéraire emblématique sur la rue Saint-Denis a été achevé en quelques mois, remplaçant les voies automobiles par des pistes cyclables protégées par des bordures et des trottoirs élargis [9] [10]. L'objectif de tous ces efforts est de faire du vélo une option viable et efficace pour les déplacements quotidiens, atteignant finalement cet objectif de 15 % de part modale d'ici 2027 [7].

La direction de la ville a fermement soutenu ces changements. La mairesse Plante, qui a remporté sa réélection en 2021 sur une plateforme de mobilité verte, a fait des infrastructures cyclables une priorité absolue [11]. Chaque année apporte de nouvelles pistes cyclables et des améliorations. En 2024, par exemple, la ville a annoncé 29 nouveaux projets cyclables ajoutant 33 km au réseau [12] – y compris de nouveaux segments du REV sur Henri-Bourassa, Viger/St-Antoine et Jean-Talon [13]. « En développant le réseau cyclable, nous nous assurons de mieux partager la route pour la sécurité, le confort et la mobilité de tous », explique la mairesse Plante [14]. Cet engagement est soutenu par des investissements importants (plus de 30 millions de dollars budgétisés en 2024 pour les infrastructures cyclables) et des politiques qui intègrent le vélo dans l'urbanisme. L'approche de Montréal s'aligne également sur sa stratégie de sécurité routière Vision Zéro et ses objectifs climatiques, car le fait de faire passer plus de navetteurs au vélo peut réduire les accidents de la circulation et les émissions [15].

BIXI et au-delà : le vélo en libre-service et le cyclisme à l'année longue

L'un des facteurs marquants de la renaissance du vélo à Montréal est le succès de BIXI, le système public de vélos en libre-service de la ville. Lancé en 2009 (Montréal a été la première ville en Amérique du Nord à introduire un programme de vélos en libre-service à grande échelle [5]), BIXI est devenu un nom familier et une présence omniprésente dans les rues de Montréal. Aujourd'hui, BIXI Montréal exploite près de 934 stations d'accueil dans toute la ville avec près de 11 000 vélos disponibles [16], dont plus de 2 600 modèles à assistance électrique pour aider les usagers à parcourir de plus longues distances ou des terrains vallonnés [16]. La commodité de prendre un vélo à une station et de le déposer près de sa destination a converti de nombreux cyclistes occasionnels en navetteurs réguliers. Selon Pierre-Luc Marier, porte-parole de BIXI, « plus qu'un simple moyen de transport, BIXI est désormais un fabuleux raccourci permettant aux gens de se déplacer en ville où et quand ils le souhaitent » – une liberté qui a eu un impact majeur sur les taux de cyclisme [17]. Depuis l'introduction de BIXI, le nombre de vélos en usage à Montréal a augmenté de 50 % [18], reflétant la façon dont le vélo en libre-service a abaissé les barrières et mis de nouveaux cyclistes sur la route.

La popularité de BIXI continue de battre des records. En 2022, le système a enregistré près de 9 millions de déplacements, et en 2023, il avait déjà dépassé ce chiffre [19]. L'année dernière, en 2024, BIXI a atteint un sommet historique : 13 millions de trajets ont été effectués à Montréal sur des vélos BIXI [20]. Les mois de juillet et septembre 2024 ont tous deux dépassé la barre des 2 millions de trajets par mois, un niveau d'utilisation sans précédent [21]. Un record de fréquentation sur une seule journée a été établi avec 79 868 trajets en une journée [22]. BIXI a également signalé une augmentation de 15 % du nombre d'utilisateurs en 2024, ainsi qu'un taux de satisfaction client de 91 % [22]. Ces chiffres soulignent à quel point le vélo en libre-service est devenu ancré dans la vie quotidienne – de nombreux Montréalais intègrent désormais BIXI à leurs déplacements, que ce soit pour le trajet complet ou simplement le « dernier kilomètre » d'un arrêt de transport en commun au bureau.

Une autre étape audacieuse franchie par Montréal est l'adoption du cyclisme à l'année longue, même pendant ses hivers enneigés. Au cours de l'hiver 2023-2024, la ville a mené un projet pilote visant à maintenir une partie du réseau BIXI ouverte pendant la saison froide. Pour la première fois, 150 stations BIXI sont restées en service tout l'hiver (dans une zone centrale de 100 km²), avec des vélos spécialement équipés de pneus cloutés et de pédales antidérapantes pour une meilleure adhérence sur la glace [23]. L'expérience a été un succès retentissant : plus de 50 000 usagers ont utilisé BIXI pendant les mois d'hiver [24], dont la majorité essayait le cyclisme hivernal pour la première fois. Encouragée par cette réponse, Montréal a décidé de faire de BIXI un service à l'année longue de manière permanente [25]. Cet hiver, 2 000 vélos sont disponibles dans 200 stations à travers la ville, offrant une option de mobilité active même lors des tempêtes de neige de janvier [26].

L'expérience de Montréal montre qu'avec le bon soutien, « la neige et le froid ne sont pas un obstacle » au cyclisme urbain [27]. La ville entretient déjà un réseau principal de pistes cyclables en hiver, déneigeant de nombreuses pistes cyclables en même temps que les routes pour les maintenir dégagées [28]. « Le cyclisme à l'année longue s'est avéré faisable et agréable grâce à l'entretien hivernal et aux infrastructures conçues en tenant compte de l'hiver », déclare Jean-François Rheault, PDG de Vélo Québec, l'organisation de défense du cyclisme de la province [27]. Certains Montréalais équipent leurs vélos personnels de pneus cloutés et de vêtements chauds, tandis que d'autres comptent sur les BIXI adaptés. Comme le dit Pierre-Luc Marier, porte-parole de BIXI, se déplacer à vélo est possible en hiver avec un équipement adapté [29]. Les robustes cyclistes hivernaux de Montréal en sont la preuve vivante – ils pédalent par des matins sous zéro qui auraient été impensables pour les navetteurs il y a dix ans. La normalisation du vélo hivernal consolide davantage le cyclisme en tant que solution de déplacement à l'année longue, et non plus seulement une aventure estivale.

Pédaler vers une meilleure santé et une ville plus verte

Le passage au vélo ne change pas seulement les trajets quotidiens – il apporte de réels avantages pour la santé et l'environnement à Montréal. Se rendre au travail à vélo procure un exercice quotidien intégré, ce qui améliore la forme cardiovasculaire, renforce les muscles et réduit le stress [30] [31]. En fait, la recherche montre que les personnes qui se déplacent régulièrement à vélo ont des résultats de santé nettement meilleurs que celles qui conduisent. Une vaste étude a révélé que les cyclistes-navetteurs réduisent leur risque de maladie cardiaque ou de cancer de près de 50 %, et leur risque global de décès prématuré est inférieur de 41 % par rapport aux navetteurs en voiture [32]. En termes de santé publique, c'est un impact profond – plus de vélo signifie moins de maladies chroniques et une vie plus longue pour la population. Les villes avec des navetteurs actifs peuvent s'attendre à des coûts de santé inférieurs et à une main-d'œuvre plus saine et plus productive au fil du temps.

Les gains environnementaux sont un autre avantage majeur. Chaque personne qui passe de la voiture au vélo pour ses déplacements quotidiens contribue à réduire la congestion routière, la pollution atmosphérique et les émissions de carbone. La promotion agressive du vélo par Montréal est en partie motivée par ses engagements climatiques – le transport est une source majeure de gaz à effet de serre, donc inciter plus de gens à faire du vélo aide à réduire l'empreinte carbone de la ville [15]. Moins de voitures sur la route signifient également moins de bruit et un air plus pur dans les quartiers, améliorant la qualité de vie pour tous, pas seulement pour ceux qui font du vélo [15]. Le gouvernement fédéral a pris note de ces avantages et finance des initiatives visant à promouvoir le cyclisme au Québec comme moyen de lutter contre la pollution. En 2023, Ottawa a annoncé plus de 3 millions de dollars pour des projets de transport actif dans la province, visant explicitement à « réduire la pollution atmosphérique et faciliter les déplacements des gens… sans dépendre des voitures. » [33]. Du point de vue de la durabilité, le mouvement du vélo-boulot à Montréal est gagnant-gagnant : des citoyens plus sains et une planète plus saine.

La sécurité s'améliore également à mesure que de plus en plus de cyclistes prennent la route. Montréal suit le principe de la « sécurité par le nombre » – à mesure que le nombre de vélos sur la route augmente, les conducteurs deviennent plus conscients et prudents, et les taux de collision ont tendance à diminuer. Le plan Vision Zéro de la ville (qui vise à éliminer les décès sur la route) s'accorde avec la promotion du cyclisme, car les pistes cyclables et les rues apaisées protègent les usagers vulnérables de la route et préviennent les accidents [15]. L'environnement urbain finalement plus sûr, plus propre et plus actif créé par cet essor du cyclisme profite à tous les Montréalais, qu'ils fassent du vélo ou non.

La communauté sur roues : culture et initiatives qui animent le changement

Au-delà des infrastructures et des statistiques, l'essor du cyclisme à Montréal est alimenté par une communauté et une culture cycliste passionnées. Le vélo-boulot est rapidement devenu une partie de l'identité et du rythme quotidien de la ville, soutenu par des organisations et des résidents qui défendent le transport à deux roues.

Au premier plan se trouve Vélo Québec, un organisme à but non lucratif qui défend les cyclistes depuis des décennies. Vélo Québec collabore étroitement avec la ville pour améliorer les infrastructures cyclables et dirige également des programmes visant à encourager davantage de personnes à faire du vélo. Par exemple, ils mènent un projet intitulé « Toutes à vélo / Everyone Towards Active Mobility », qui propose des vélothèques, des ateliers et des sessions de formation dans plusieurs municipalités pour encourager davantage de femmes à faire du vélo [34]. Des initiatives comme celles-ci comblent les lacunes en matière de participation au cyclisme (telles que les déséquilibres de genre ou d'âge) et aident les nouveaux venus à prendre confiance sur la route. Vélo Québec certifie également les entreprises favorables au vélo par le biais du programme VÉLOSYMPATHIQUE, qui encourage les employeurs à installer des stationnements pour vélos, des douches ou à offrir des incitatifs pour le cyclisme au travail [35]. De nombreuses entreprises montréalaises ont adopté cette approche, subventionnant les abonnements BIXI ou organisant des journées de défi « vélo-boulot » pour leur personnel. Le message est clair : dans la culture d'entreprise en évolution à Montréal, arriver à vélo est une source de fierté et un geste à soutenir.

La culture cycliste de la ville est peut-être mieux illustrée par ses événements annuels populaires qui transforment les rues en un festival sur roues. Chaque printemps, des milliers de personnes participent au Festival Go Vélo Montréal, qui comprend les célèbres randonnées de groupe Tour de l’Île et Tour la Nuit. Pendant le Tour de l’Île de Montréal, d'énormes portions de la ville sont fermées à la circulation automobile, tandis que des cyclistes de tous âges s'emparent des rues pour une journée de célébration du cyclisme urbain. En 2024, on estime que 18 000 personnes ont participé au 39e Tour de l’Île, ce qui en fait le plus grand événement cycliste de l'année à Montréal [36] [37]. « En parcourant les différents quartiers à vélo, on peut vraiment vivre la ville d'une manière différente », a noté Jean-François Rheault de Vélo Québec lors de l'événement [38]. C'est un spectacle joyeux de voir des familles, des aînés et de jeunes navetteurs rouler ensemble, faisant sonner leurs sonnettes de vélo à l'unisson. Ces événements sont plus que de simples divertissements récréatifs – ils construisent une communauté et démontrent la viabilité du vélo comme moyen de transport urbain. Comme l'explique Rheault, « le Tour de l’Île est un outil pour célébrer la culture cycliste… quand on organise une grande fête comme [celle-ci], on l'amène à un autre niveau » [38]. L'enthousiasme généré se répercute sur le quotidien : après avoir parcouru 50 km de rues sans voitures le week-end, faire quelques kilomètres à vélo pour se rendre au travail le lundi semble non seulement réalisable, mais exaltant.

De nombreux groupes locaux et bénévoles soutiennent davantage l'écosystème cycliste. Des ateliers communautaires de vélo (comme des cliniques de réparation de pneus crevés et des cours de cyclisme sécuritaire) sont offerts dans divers quartiers, souvent animés par des cyclistes expérimentés désireux de partager leurs conseils. Il existe également des clubs de randonnée sociale et des forums en ligne (tels que r/MontrealCycling sur Reddit) où les cyclistes échangent des conseils d'itinéraire et plaident pour des améliorations. Lorsque de nouvelles pistes cyclables sont proposées, les résidents se mobilisent lors des réunions d'arrondissement pour exprimer leur soutien – ou parfois pour débattre, car le changement peut être controversé dans certaines rues. Globalement, cependant, un consensus populaire a émergé selon lequel le vélo fait partie intégrante de l'avenir de Montréal. Même les observateurs internationaux l'ont remarqué : l'Union Cycliste Internationale a récemment désigné Montréal comme « Ville Cyclable » officielle pour son engagement envers le cyclisme, et la ville s'apprête à accueillir les Championnats du Monde Route UCI 2026 – un événement cycliste de classe mondiale – avec l'intention de laisser un héritage pro-cyclisme durable dans la communauté [39].

Conclusion : Un mouvement qui prend de la vitesse

Ce qui a commencé comme une activité de niche pour les plus robustes ou les plus soucieux de l'environnement est devenu un vaste mouvement qui remodèle la vie quotidienne à Montréal. L'heure de pointe matinale voit désormais des foules de cyclistes glisser le long d'un réseau de pistes cyclables en constante expansion. Ils sont soutenus par une administration municipale qui considère les vélos comme essentiels pour un Montréal plus sûr, plus vert et plus agréable à vivre, et par des communautés qui célèbrent et soutiennent le mode de vie cycliste. Des mégaprojets d'infrastructure comme le réseau REV à la simple camaraderie d'une randonnée de groupe, Montréal prouve comment une ville urbaine dense peut faire de la place aux vélos – et en être meilleure.

À mesure que de plus en plus de Montréalais découvrent les joies de se déplacer à vélo, les avantages continueront de se multiplier. Chaque nouveau cycliste, c'est une voiture de moins dans la circulation, un visage amical de plus disant bonjour au support à vélos, et un défenseur de plus pour l'amélioration de l'environnement urbain. Le mouvement ne montre aucun signe de ralentissement. « Une ville qui fait de la place au vélo est une ville où il fait bon vivre », a observé la mairesse Plante, célébrant le nombre record d'utilisateurs de BIXI [21]. En effet, l'essor du vélo-boulot à Montréal contribue à créer une ville plus saine et plus heureuse pour tous. Alors la prochaine fois que vous verrez un groupe de cyclistes dévaler le boulevard de Maisonneuve à 8 h du matin, sachez que c'est plus qu'un simple trajet – c'est Montréal qui pédale avec confiance vers l'avenir, une révolution à la fois.

Sources

Sources externes

À propos de 2727 Coworking

2727 Coworking is a vibrant and thoughtfully designed workspace ideally situated along the picturesque Lachine Canal in Montreal's trendy Griffintown neighborhood. Just steps away from the renowned Atwater Market, members can enjoy scenic canal views and relaxing green-space walks during their breaks.

Accessibility is excellent, boasting an impressive 88 Walk Score, 83 Transit Score, and a perfect 96 Bike Score, making it a "Biker's Paradise". The location is further enhanced by being just 100 meters from the Charlevoix metro station, ensuring a quick, convenient, and weather-proof commute for members and their clients.

The workspace is designed with flexibility and productivity in mind, offering 24/7 secure access—perfect for global teams and night owls. Connectivity is top-tier, with gigabit fibre internet providing fast, low-latency connections ideal for developers, streamers, and virtual meetings. Members can choose from a versatile workspace menu tailored to various budgets, ranging from hot-desks at $300 to dedicated desks at $450 and private offices accommodating 1–10 people priced from $600 to $3,000+. Day passes are competitively priced at $40.

2727 Coworking goes beyond standard offerings by including access to a fully-equipped, 9-seat conference room at no additional charge. Privacy needs are met with dedicated phone booths, while ergonomically designed offices featuring floor-to-ceiling windows, natural wood accents, and abundant greenery foster wellness and productivity.

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Members enjoy additional perks like outdoor terraces and easy access to canal parks, ideal for mindfulness breaks or casual meetings. Dedicated lockers, mailbox services, comprehensive printing and scanning facilities, and a variety of office supplies and AV gear ensure convenience and efficiency. Safety and security are prioritized through barrier-free access, CCTV surveillance, alarm systems, regular disinfection protocols, and after-hours security.

The workspace boasts exceptional customer satisfaction, reflected in its stellar ratings—5.0/5 on Coworker, 4.9/5 on Google, and 4.7/5 on LiquidSpace—alongside glowing testimonials praising its calm environment, immaculate cleanliness, ergonomic furniture, and attentive staff. The bilingual environment further complements Montreal's cosmopolitan business landscape.

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