Articles Écosystème Technologique de Montréal 2025 : Un Guide Complet des Ressources, Communautés et Financements
Retour à l'accueil | 2727 Coworking | Publié le 2 mai 2025 | 45 min read
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Écosystème Technologique de Montréal 2025 : Un Guide Complet des Ressources, Communautés et Financements

Écosystème Technologique de Montréal 2025 : Un Guide Complet des Ressources, Communautés et Financements

L’écosystème technologique de Montréal en 2025 : Un guide complet des ressources, des communautés et du financement

Montréal s'est imposée comme l'un des pôles technologiques les plus dynamiques d'Amérique du Nord, mêlant une riche scène culturelle à une innovation de pointe. En 2025, l'écosystème technologique de la ville est florissant et multifacette, englobant les startups, la recherche universitaire, les partenariats technologiques mondiaux et un solide soutien gouvernemental. Ce guide offre un aperçu approfondi des principales composantes de l'écosystème technologique de Montréal en 2025 – des pôles de startups et accélérateurs aux secteurs industriels clés, aux rencontres communautaires, aux sources de financement, et plus encore. Que vous soyez un entrepreneur local, un professionnel de la technologie lorgnant Montréal, ou un décideur politique, cet aperçu complet vous aidera à naviguer dans le paysage technologique dynamique de la ville.

Aperçu : Un écosystème technologique florissant en 2025

La scène technologique de Montréal est en plein essor, caractérisée par un éventail diversifié de startups, d'entreprises établies, d'instituts de recherche et d'organisations de soutien. Selon de récents rapports, la ville compte plus de 1 300 startups actives dans des secteurs tels que l'intelligence artificielle (IA), la fintech, le jeu vidéo et les sciences de la vie. La valeur et le financement de l'écosystème ont connu une croissance rapide : du second semestre 2021 à 2023, le financement total de démarrage de Montréal a atteint 1,4 milliard de dollars US, soit plus du double de la moyenne mondiale pour une ville de sa taille. De grandes réussites technologiques ont placé Montréal sur la carte – des licornes locales comme Hopper aux succès d'introduction en bourse tels que Lightspeed et Nuvei.

Plusieurs facteurs sous-tendent l'élan de Montréal : un vaste bassin de talents alimenté par des universités de renommée mondiale, des investissements gouvernementaux proactifs dans l'innovation et une culture inclusive qui attire des talents du monde entier. Le Plan d'action entrepreneurial du Québec 2022-2025 à lui seul investit 121,7 millions de dollars pour stimuler la croissance des startups, en mettant l'accent sur le soutien aux femmes, aux jeunes, aux Autochtones et aux autres entrepreneurs sous-représentés. Parallèlement, la Stratégie québécoise de recherche et d'innovation (2022-2027) canalise 7,5 milliards de dollars vers des initiatives de recherche et d'innovation à l'échelle de la province. Ces initiatives, associées aux augmentations de financement fédéral pour la technologie, ont dynamisé des secteurs comme l'IA et les sciences de la vie à Montréal. Globalement, la ville en 2025 est un moteur d'innovation, mêlant son énergie entrepreneuriale à une forte collaboration public-privé.

Pôles de startups et d'innovation

L'écosystème montréalais repose sur des pôles physiques et des espaces collaboratifs où se rassemblent startups et innovateurs :

  • Maison NotmanLe Pôle Historique : Installée dans un bâtiment patrimonial du XIXe siècle, la Maison Notman est depuis longtemps un symbole de la communauté des startups de Montréal. Depuis sa fondation en 2011 par Real Ventures et la Fondation OSMO, elle a servi d'espace central de coworking et d'événements – essentiellement « le seul pôle de ce type à Montréal » pendant de nombreuses années. Des générations d'entrepreneurs se sont rencontrées à son Café OSMO et lors de rencontres technologiques ici. Cependant, fin 2023, la Maison Notman a rencontré des difficultés financières, ses propriétaires ayant des dettes qui ont conduit à une vente potentielle. En 2024, la Fondation Famille Trottier est intervenue avec des plans pour acquérir et transformer la Maison Notman en une « Maison de la Philanthropie » – protégeant l'héritage du site tout en permettant éventuellement à certaines startups de rester locataires. Cette transition souligne le dévouement de la communauté à préserver la mission du pôle, même si sa gestion évolue.

! https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Maison_William-Notman_04.jpg La Maison Notman, un manoir historique transformé en pôle de startups dans le Plateau de Montréal, a été un lieu de rassemblement central pour la communauté technologique. Malgré des défis financiers ayant mené à une vente en 2024, des plans sont en cours pour la préserver en tant que « Maison de la Philanthropie » axée sur la communauté, maintenant son héritage en tant que foyer d'innovation.

  • Pôle d'innovation international Ax-CLe Nouveau Pôle Ancré au Centre-Ville : Devant ouvrir début 2025, Ax-C est un nouvel espace d'innovation ambitieux en développement dans la tour Place Victoria (l'ancien parquet de la Bourse de Montréal). Soutenu par 48 millions de dollars de financement gouvernemental, Ax-C vise à « rassembler... les acteurs clés de l'écosystème entrepreneurial innovant » sous un même toit. L'École de technologie supérieure (ÉTS) pilote le projet avec le soutien de Startup Montréal (maintenant rebaptisée Québec Tech). Ax-C abritera des organisations de soutien aux startups, des accélérateurs, des investisseurs et des agences publiques – créant un guichet unique pour l'entrepreneuriat à portée internationale. Cet investissement de haut profil fait partie de la stratégie du Québec visant à revitaliser le centre-ville et à garantir que Montréal rivalise avec les meilleurs écosystèmes d'innovation du monde.

  • CentechIncubateur Deep Tech : Basé à l'ÉTS, Centech est un incubateur à but non lucratif axé sur les startups deep tech et hardware. Il soutient les entreprises dans des secteurs comme la fabrication de pointe, les télécommunications, l'énergie, les dispositifs médicaux, et plus encore. Centech propose deux programmes (Accélération et Propulsion) et a acquis une reconnaissance mondiale – UBI Global l'a classé parmi les 10 meilleurs incubateurs d'entreprises universitaires au monde. Pour les entrepreneurs de la technologie matérielle, Centech fournit des laboratoires, du mentorat et même des services d'innovation ouverte qui relient les startups aux grandes entreprises. Sa présence renforce la position de Montréal dans l'innovation en hardware, cleantech et medtech.

  • Mila – Institut québécois d'intelligence artificielleNoyau de Recherche en IA : Le statut de Montréal en tant que puissance en IA doit beaucoup à Mila. Fondé par le lauréat du prix Turing Yoshua Bengio en 2017, Mila rassemble des centaines de chercheurs et d'étudiants spécialisés dans l'apprentissage automatique et l'apprentissage profond. Il est souvent cité comme le plus grand laboratoire de recherche universitaire au monde en apprentissage profond. Le travail et le bassin de talents de Mila ont attiré des laboratoires d'entreprise (Google, Meta, Microsoft, etc.) à Montréal, créant un dense pôle d'IA dans le quartier du Mile-Ex. Le gouvernement du Québec soutient Mila avec 21 millions de dollars sur trois ans pour alimenter la recherche en IA bénéfique pour la société. En 2023, Mila a également contribué au lancement de la première grappe de calcul dédiée à l'IA au Canada (nommée Tamia) pour offrir aux chercheurs de puissantes ressources informatiques. En tant que pôle, l'influence de Mila s'étend à l'académie, à la collaboration industrielle et aux essaimages de startups dans le domaine de l'IA.

  • Pôle des Industries Créatives : L'énergie créative réputée de Montréal est cultivée à , un incubateur lancé en 2018 par Guy Laliberté, cofondateur du Cirque du Soleil. Zú se concentre sur les startups à l'intersection de la technologie et du divertissement, des médias, des arts et de l'hôtellerie. Il aide les entrepreneurs à développer des produits et contenus innovants dans les industries culturelles. Situé au centre-ville, Zú propose des programmes de la pré-incubation à la phase de croissance, un laboratoire 5G, un studio d'enregistrement et même l'accès à un fonds de capital-risque. Des partenaires corporatifs comme KPMG se sont associés à Zú pour offrir des conseils sur des sujets tels que les crédits d'impôt, le financement et la mise à l'échelle aux cohortes de l'incubateur. Montréal étant un pôle mondial des arts et du jeu vidéo, Zú joue un rôle clé pour faire le pont entre la créativité et l'entrepreneuriat technologique.

  • Centre d'innovation District 3Incubateur Universitaire : Le District 3 (D3) de l'Université Concordia est devenu l'un des principaux incubateurs du Québec pour les startups bio, santé, sociales et de haute technologie. Au cours de la dernière décennie, D3 a soutenu plus de 1 200 startups, reflétant son mandat large, de l'accompagnement des étudiants entrepreneurs à l'accélération des entreprises basées sur la science. C'est un pôle ouvert à tous qui propose des programmes dans plusieurs filières (de la biotechnologie à l'IA) et connecte les startups avec des mentors, des investisseurs et des partenaires industriels. Le succès de D3 souligne la manière dont les universités montréalaises alimentent activement de nouvelles entreprises (une tendance que nous explorerons plus en détail dans une section ultérieure).

Montréal abrite également des espaces de coworking et des laboratoires d'innovation au-delà de ces grands pôles. Par exemple, la Station FinTech Montréal offre un espace au centre-ville dédié aux startups de technologie financière, et divers laboratoires d'innovation universitaires (comme le CEIM, l'espace Accélération du CENTECH, etc.) sont dispersés dans la ville. Collectivement, ces pôles forment une infrastructure de soutien où les entrepreneurs peuvent trouver un espace de travail, du mentorat, des événements et un sentiment de communauté.

Accélérateurs et incubateurs

Un riche éventail de programmes d'accélérateurs et d'incubateurs à Montréal aide les entrepreneurs à lancer et à développer leurs entreprises. Ces programmes vont des initiatives locales de base aux réseaux d'accélérateurs connectés mondialement :

  • FounderFuel : L'un des accélérateurs pionniers du Canada, FounderFuel a été relancé en 2023 avec le soutien de Real Ventures, Panache Ventures et Inovia Capital. FounderFuel gère un programme intensif de cohortes de 4 mois qui culmine avec une Journée de Démonstration. Son objectif est large (startups technologiques de toutes sortes), et ses anciens élèves ont levé un financement de suivi significatif au fil des ans. Le redémarrage de 2023 a vu une cohorte de huit startups et une énergie renouvelée dans le programme. Attendez-vous à ce que FounderFuel continue d'être un tremplin essentiel pour les entreprises montréalaises en phase de démarrage.

  • Techstars Montréal AI : Techstars, le réseau mondial d'accélérateurs, gère un programme à Montréal axé sur les startups d'IA. Techstars Montréal AI a été lancé à la fin des années 2010 et est depuis de nouveau en action, offrant aux startups participantes un financement de démarrage, du mentorat et un accès au réseau mondial de Techstars (Source: x.com). Les startups s'attaquant à l'IA dans toutes les industries (santé, logistique, logiciels d'entreprise, etc.) bénéficient de la concentration de talents en IA à Montréal. Le programme se termine généralement par une Journée de Démonstration où les entreprises présentent leurs projets aux investisseurs. La présence de Techstars signale l'importance de Montréal en tant que nœud d'innovation en IA.

  • NextAI Montréal : Faisant partie de la suite de programmes NEXT Canada, NextAI est un programme de développement de fondateurs et d'accélération spécifiquement pour les entreprises basées sur l'IA. Montréal accueille une cohorte NextAI (offerte en partenariat avec HEC Montréal) qui se déroule du printemps à l'automne. Les participants reçoivent un financement, un mentorat technique et des cours sur la commercialisation. NextAI attire des talents en IA de partout au Canada à Montréal depuis 2018, tirant parti de la puissance de recherche en IA de la ville. Il complète d'autres ressources axées sur l'IA comme Mila en mettant l'accent sur la création d'entreprise et le mentorat commercial pour les chercheurs et entrepreneurs en IA.

  • Cycle Momentum : Anciennement connu sous le nom d'Accélérateur Ecofuel, Cycle Momentum est un accélérateur très réputé dédié aux startups Cleantech. Il offre un programme personnalisé pour aider les entreprises de technologies vertes à affiner leur adéquation produit-marché, à attirer des investisseurs et à nouer des liens avec l'industrie. L'impact de Cycle Momentum est significatif – en 2023, il a obtenu 22,3 millions de dollars de nouveau financement pour étendre ses programmes et lancer un fonds d'investissement de contrepartie (Source: startupgenome.com). Les entrepreneurs Cleantech travaillant sur des solutions aux défis climatiques et environnementaux trouvent ici un solide système de soutien, aux côtés du fonds de capital-risque sœur de Cycle Momentum (Cycle Capital). Cet accent sur la durabilité s'aligne sur la poussée du Québec en matière d'électrification, d'énergie propre et de technologies climatiques.

  • Creative Destruction Lab (CDL-Montréal) : Le CDL est un programme axé sur le mentorat pour les startups scientifiques à très fort potentiel de croissance, et Montréal accueille des filières pour l'IA et la Chaîne d'approvisionnement à HEC Montréal. Le CDL n'est pas un accélérateur au sens traditionnel (il n'investit pas directement de capital), mais il associe les startups à des entrepreneurs en série, des scientifiques et des investisseurs dans un programme de plusieurs mois jalonné d'étapes rigoureuses. De nombreuses entreprises deep-tech et IA à Montréal sont passées par le CDL, bénéficiant de son mentorat de haut calibre et de son exposition à des conseillers internationaux.

  • Incubateurs universitaires et pré-accélérateurs : Toutes les grandes universités de Montréal gèrent des programmes de startups. Par exemple, le Centre Dobson pour l'entrepreneuriat de l'Université McGill est un pôle qui organise un concours annuel de startups, des accélérateurs pour différentes étapes, et a contribué à donner naissance à des startups comme Haivision et Awake Labs. En fait, la mission du Centre Dobson est d'aider les entrepreneurs de McGill à bâtir des entreprises innovantes avec un objectif. De même, le C/Lab de la JMSB à Concordia, le pôle entrepreneurial de HEC Montréal et l'Esplanade de l'UQAM (incubateur d'innovation sociale) offrent un soutien sectoriel spécifique. Ces programmes alimentent un flux constant de nouvelles idées du campus vers l'écosystème des startups.

  • Incubateurs sectoriels : L'économie diversifiée de Montréal a conduit à la création d'incubateurs ciblant des industries spécifiques. Nous avons mentionné la cleantech (Cycle Momentum) et les industries créatives (Zú). Un autre exemple est l'Accélérateur Hacking Health (pour les startups de santé numérique) et les programmes MEDTEQ+ en medtech. Le programme d'accélération du Centech, comme indiqué, s'adresse au hardware deep-tech. Il y a aussi MTLab, un incubateur pour les technologies du tourisme et de l'hôtellerie, créé en partenariat avec l'office de tourisme de la ville. Cette spécialisation permet aux entrepreneurs de ces domaines d'obtenir un mentorat et des connexions sur mesure.

Ensemble, ces accélérateurs et incubateurs garantissent que les fondateurs à Montréal peuvent trouver un programme adapté à leur stade et à leur secteur. La présence d'initiatives locales et internationales (comme Techstars, CDL) donne aux entrepreneurs la chance d'acquérir une perspective mondiale tout en tirant parti des forces locales.

Communautés et rencontres technologiques

Un ingrédient clé de la croissance technologique de Montréal est sa scène communautaire dynamique – les rencontres, les groupes et les réseaux de base qui connectent les gens. Les communautés technologiques de la ville sont réputées pour être accueillantes et collaboratives, faisant souvent le pont entre les deux langues officielles (anglais et français) et une multitude de cultures. Voici quelques-unes des principales communautés et événements :

  • Montréal NewTech : Souvent considéré comme l'événement phare de la scène des startups, MTL NewTech est une série d'événements mensuels qui rassemble entrepreneurs, développeurs, investisseurs et étudiants. À chaque événement, quelques startups locales présentent leurs produits, suivies d'une période de réseautage. Les sujets varient largement – des conseils pour la mise à l'échelle de SaaS à l'IA pour le bien social – ce qui en fait un excellent point d'entrée pour quiconque s'intéresse aux startups. En 2024, le calendrier de MTL NewTech comprenait des thèmes comme « Scaling Your SaaS Startup » et « AI for Social Impact ». Cette rencontre existe depuis plus d'une décennie et a une forte ambiance communautaire, attirant souvent des centaines de participants.

  • Rencontres technologiques par domaine : Montréal compte des groupes de rencontre actifs pour diverses technologies et domaines. Par exemple, Montréal Python et PyData Montréal rassemblent des scientifiques de données et des développeurs Python. Il existe une communauté Montréal AI Meetup qui précède le boom actuel de l'IA, ainsi que des groupes axés sur le Big Data (comme « Big Data Montréal » qui promeut les outils de données open source), le DevOps, les frameworks JavaScript, le développement de jeux vidéo, et plus encore. Ces rencontres sont généralement informelles, tenues dans des bureaux technologiques locaux ou des cafés, et offrent un apprentissage par le biais de conférences ainsi que du réseautage.

  • Communautés inclusives et axées sur la diversité : La scène technologique de Montréal est renforcée par des communautés qui soutiennent les groupes sous-représentés. QueerTech Montréal est une organisation à but non lucratif de premier plan qui organise des événements de réseautage (tels que les rencontres QT Connect) pour les travailleurs de la technologie LGBTQ+ et leurs alliés dans un environnement sûr et accueillant. Il existe également des initiatives Femmes dans la Tech comme les événements OutGeek Women, qui organisent des conférences et des événements de réseautage pour les femmes professionnelles et fondatrices. Ces groupes créent non seulement des espaces de soutien, mais collaborent également à des événements plus importants (par exemple, des panels lors de la Journée internationale des femmes ou du mois de la Fierté) qui sensibilisent et favorisent l'alliance dans l'écosystème technologique au sens large.

  • Hackathons et Week-ends Startup : Montréal continue d'accueillir de nombreux hackathons, bootcamps de codage et événements de type Startup Weekend. Les universités (comme McHacks de McGill ou Junction de Concordia) organisent des hackathons annuels qui attirent des étudiants de toute l'Amérique du Nord. Les hackathons communautaires ont abordé des thèmes allant de la fintech aux game jams. Ces événements de 24 à 48 heures sont souvent un tremplin pour de nouvelles idées de startups ou un moyen pour les nouveaux venus d'acquérir de l'expérience et des contacts.

  • Communautés en ligne : En plus des rencontres en personne, les techniciens locaux se connectent via Slack et les groupes Facebook. Le Slack MTL Tech (avec des canaux pour les emplois, les événements, etc.), divers groupes Facebook de startups et subreddits (r/MontrealStartup) permettent un échange de connaissances continu. La scène LinkedIn technologique de Montréal est également active, de nombreux acteurs partageant des nouvelles de financement, des événements ou des articles de leadership éclairé pertinents pour la communauté.

Les rencontres et les communautés à Montréal se distinguent par leur interconnexion – il est courant de voir des chercheurs en IA se mêler à des développeurs de jeux, ou des acteurs de la fintech discuter avec des innovateurs en santé numérique lors d'événements technologiques généraux. Cet esprit collaboratif contribue à briser les silos entre les industries. Il rend également l'écosystème plus accessible : les nouveaux venus commentent fréquemment la facilité avec laquelle il est possible de commencer à assister à des rencontres et de s'intégrer à la scène. La nature bilingue de Montréal signifie que certains événements sont en français, d'autres en anglais, mais beaucoup passent fluidement de l'un à l'autre ou proposent du contenu dans les deux langues, reflétant la culture unique de la ville.

Universités et instituts de recherche alimentant l'innovation

Montréal est parfois appelée « la capitale universitaire du Canada », et pour cause – la ville compte 11 établissements de niveau universitaire et des centaines de milliers d'étudiants. Cette force académique alimente directement l'écosystème technologique en talents, en recherche et en startups. Voici comment les universités et centres de recherche de Montréal stimulent l'innovation :

  • Université McGill : Institution de renommée mondiale, McGill produit des talents de pointe en informatique, en ingénierie, en sciences de la vie, et plus encore. Son Centre Dobson pour l'entrepreneuriat encourage les étudiants de toutes les facultés à lancer des startups (avec des programmes comme la Coupe Dobson). Les incubations affiliées à McGill ont donné naissance à des startups en medtech, fintech et IA. Notamment, des éléments du boom de l'IA à Montréal remontent à McGill – l'université a été un partenaire précoce de Mila et abrite des pionniers de l'IA. Les hôpitaux de recherche de McGill (réseau CUSM) contribuent également à l'innovation en santé numérique et en biotechnologie, collaborant avec des startups sur des essais cliniques et la R&D.

  • Université de Montréal (UdeM) et Polytechnique/HEC : L'UdeM, avec son école d'ingénierie affiliée Polytechnique Montréal et son école de commerce HEC Montréal, forme un pôle d'excellence sur le Mont-Royal. Yoshua Bengio est professeur à l'UdeM, et l'université accueille de nombreux chercheurs universitaires de Mila. HEC Montréal gère des programmes entrepreneuriaux et est la base du CDL-Montréal. Polytechnique mène des recherches de pointe dans des domaines comme l'aérospatiale, l'IA et l'énergie propre – faisant souvent essaimer des technologies via son unité de commercialisation. Il est important de noter que l'UdeM est un leader en sciences de la vie ; le campus est proche du pôle biomédical de l'île (avec des instituts comme l'IRIC et le nouveau pôle de sciences de la vie Inspire Bio Innovations au centre-ville). En 2023, un projet majeur « Inspire Bio Innovations » était en cours pour convertir l'ancien Hôpital du Sacré-Cœur en un centre d'innovation en sciences de la vie, soulignant les liens entre le monde universitaire et l'industrie en biotechnologie.

  • Université Concordia : Concordia est reconnue pour son approche appliquée et ses solides programmes en génie logiciel, en arts créatifs et en affaires. L'incubateur District 3 de l'université (mentionné précédemment) en est une pièce maîtresse, mais Concordia stimule également l'innovation par le biais de centres de recherche tels que son Applied AI Institute, le CIADI (aérospatiale) et le PERFORM Centre (santé). Les étudiants de Concordia effectuent souvent des stages dans des startups locales et plusieurs studios de jeux vidéo et de médias numériques ont été fondés par ses anciens élèves. L'intégration de l'université au centre-ville (son campus est situé au cœur de la ville) facilite l'engagement des étudiants avec l'industrie technologique.

  • Réseau Université du Québec (UQAM, ÉTS, etc.) : Les écoles du réseau UQ contribuent chacune de manière unique. L'ÉTS (École de technologie supérieure) est une école axée sur l'ingénierie, étroitement liée à l'industrie et moteur de Centech et du hub Ax-C. L'UQAM excelle dans le design, l'IA (par le biais de son laboratoire de calcul cognitif) et l'innovation sociale (elle héberge le premier accélérateur d'innovation sociale du Canada). L'INRS et le campus satellite de l'Université de Sherbrooke à Montréal offrent également des recherches spécialisées (y compris en quantique et en photonique) qui alimentent les avancées technologiques.

  • Instituts et laboratoires de recherche : Au-delà des universités, Montréal abrite une série d'instituts de recherche. Nous avons parlé de Mila pour l'IA. Il y a aussi IVADO (Institut de valorisation des données), un consortium qui unit le monde universitaire et l'industrie sur des projets de science des données – il a joué un rôle déterminant dans l'établissement du leadership de Montréal en IA. En technologie quantique, Montréal a fait les gros titres en 2023 avec le Québec-IBM Discovery Accelerator, un partenariat qui a conduit à l'installation du premier ordinateur IBM Quantum System One du Canada à Bromont, QC. Cela donne aux chercheurs et aux startups locaux l'accès à une plateforme de calcul quantique de 127 qubits, faisant progresser les travaux sur les algorithmes et les matériaux quantiques. Dans les effets visuels et la réalité virtuelle, des instituts comme le Centre Phi et des laboratoires universitaires collaborent avec des entreprises, compte tenu de l'importante industrie des effets visuels à Montréal. Le regroupement de centres de recherche hospitaliers de la ville (CHUM, CRIM, etc.) contribue également à l'innovation en santé numérique et en IA médicale.

De manière cruciale, les établissements d'enseignement supérieur de Montréal attirent des talents mondiaux. Chaque année, des dizaines de milliers d'étudiants internationaux viennent étudier à Montréal (la ville est constamment classée parmi les meilleures villes étudiantes au monde). Beaucoup de ces étudiants restent au Québec après l'obtention de leur diplôme, enrichissant ainsi la main-d'œuvre qualifiée. Les opportunités d'inscription croisée (par exemple, les étudiants en IA de McGill suivant des cours de l'UdeM via Mila, etc.) favorisent un environnement collaboratif plutôt que des campus isolés. La culture de collaboration entre les secteurs universitaire, public et privé à Montréal est fréquemment citée comme un avantage clé. Cela signifie que la recherche ne reste pas en laboratoire – il y a une forte impulsion à commercialiser les idées, à breveter les découvertes et à lancer des startups depuis les campus universitaires.

Principaux secteurs technologiques à Montréal

L'écosystème technologique de Montréal est remarquablement diversifié, mais quelques secteurs clés se distinguent en 2025 par leur taille, leur succès et leur réputation mondiale. Voici un aperçu des principaux secteurs moteurs de l'innovation à Montréal :

Intelligence artificielle (IA) et apprentissage profond

Montréal est sans doute le pôle de l'IA au Canada et un centre mondial pour la recherche en IA. Le sous-secteur de l'IA de la ville est mature et étendu, sous-tendant l'innovation dans d'autres industries (Source: startupgenome.com). Grâce à des pionniers précoces et un soutien continu, Montréal abrite la plus grande concentration mondiale de chercheurs universitaires en apprentissage profond (principalement à Mila). Cela a attiré de grands acteurs mondiaux : Google, Microsoft, Meta (Facebook AI Research), Samsung, Thales, et presque toutes les grandes entreprises technologiques ont établi des laboratoires ou des bureaux d'IA ici pour puiser dans le talent local.

Le secteur a bénéficié d'un coup de pouce grâce aux investissements gouvernementaux. Au niveau national, le Canada a dévoilé une stratégie d'IA de 2,4 milliards de dollars canadiens en 2024 pour assurer le leadership du pays en IA (Source: startupgenome.com). Les programmes provinciaux du Québec comme Impulsion PME (un fonds de 120 millions de dollars) fournissent du financement de capital-risque aux startups d'IA. De plus, les gouvernements fédéral et provincial financent directement des instituts axés sur l'IA (par exemple, les 21 millions de dollars à Mila mentionnés précédemment) et indirectement par le biais de subventions de recherche. Le secteur privé investit également : Microsoft a annoncé un investissement de 500 millions de dollars canadiens pour étendre son infrastructure cloud et IA au Québec sur 2024-2025.

Les principaux sous-domaines de l'IA où Montréal excelle incluent le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur, l'apprentissage par renforcement et l'éthique en IA. Il existe également une scène de startups d'IA appliquée en plein essor – des entreprises dans des secteurs comme la fintech, le commerce de détail et la santé tirant parti de l'IA. Un signe de la maturité de l'écosystème est l'accent mis sur l'IA pour le bien commun et l'IA responsable ; Mila et d'autres soulignent l'« IA au service du bien commun », et de nombreux projets d'IA montréalais recoupent des causes sociales.

Des événements majeurs consolident le statut de Montréal en IA. La ville a accueilli annuellement la conférence World Summit AI Americas, attirant des leaders mondiaux de l'IA pour réseauter et discuter des tendances. En 2024, le World Summit AI a célébré sa 7e édition à Montréal, reflétant le rôle de la ville sur la scène internationale. La conférence NeurIPS, l'une des plus prestigieuses en IA, s'est tenue à Montréal les années précédentes et pourrait y revenir compte tenu de la taille de la communauté locale. Tout cela signifie qu'en 2025, si vous êtes dans l'IA, Montréal est un endroit passionnant où être – un mélange de recherche de classe mondiale et un nombre croissant de startups d'IA trouvant des voies vers la commercialisation.

Jeux vidéo et divertissement numérique

Peu de villes rivalisent avec Montréal en ce qui concerne l'industrie du jeu vidéo. Le Grand Montréal est l'un des cinq premiers pôles mondiaux de production de jeux, avec plus de 300 studios de jeux employant plus de 13 500 travailleurs (Source: montrealinternational.com). Le secteur du jeu est en plein essor depuis l'installation d'Ubisoft en 1997, attiré par les incitatifs fiscaux et le talent créatif de la ville. Aujourd'hui, des géants de l'industrie comme EA, WB Games, Square Enix, Gameloft et Bethesda exploitent des studios ici, aux côtés de succès locaux comme Behaviour Interactive (célèbre pour Dead by Daylight).

L'écosystème comprend tout, des développeurs de jeux console AAA aux studios indépendants et aux startups de jeux mobiles. Le bassin d'artistes, de designers et de programmeurs de Montréal – dont beaucoup sont formés dans des institutions locales comme le Campus d'Ubisoft, le Centre NAD et les programmes universitaires de conception de jeux – assure un flux constant de talents. Le soutien gouvernemental, en particulier les généreux crédits d'impôt pour le multimédia, a historiquement alimenté la croissance, bien que des ajustements récents en 2023 aient été suivis de près par l'industrie (le Québec a laissé entendre des révisions pour rendre les subventions plus durables). Néanmoins, les investissements majeurs se poursuivent : en 2025, un nouveau studio dédié au développement d'une adaptation en jeu vidéo de la série La Roue du Temps a été annoncé, dirigé par le vétéran de l'industrie Stéphane D’Astous (Source: montrealinternational.com) (Source: montrealinternational.com) – un témoignage de la capacité de Montréal à attirer de grands projets.

Les événements annuels clés incluent MEGAMIGS (Montréal Expo Gaming / MIGS) – la plus grande conférence B2B sur les jeux vidéo au Canada, organisée à Montréal chaque automne. Elle rassemble développeurs de jeux, éditeurs et investisseurs pour le réseautage et l'échange de connaissances. Il existe également une scène de jeux indépendants dynamique avec des événements communautaires comme le Festival des Jeux Indépendants de Montréal et des game jams.

Au-delà des jeux vidéo, Montréal excelle dans le divertissement numérique au sens large : effets visuels (les studios VFX de la ville contribuent aux superproductions hollywoodiennes), animation (par exemple, des studios comme Moment Factory), et même des domaines plus récents comme la XR (réalité étendue) et la production virtuelle. Ces secteurs technologiques créatifs se chevauchent souvent et bénéficient de l'art et de l'expertise technique de Montréal. Par exemple, un artiste 3D qualifié peut passer d'un studio de jeux à une maison de VFX cinématographiques, favorisant ainsi le croisement d'idées.

Technologies propres et innovation climatique

Alors que le monde se tourne vers les technologies durables, Montréal s'est positionnée comme un pôle de la cleantech au Canada. La ville a enregistré 22 transactions cleantech en 2023 totalisant 308,5 millions de dollars d'investissement, ce qui indique un flux sain de capitaux vers les startups vertes. Les domaines d'intérêt incluent les énergies renouvelables, le transport électrique, la technologie des batteries, la réduction des déchets et la capture du carbone.

Un projet qui a fait les gros titres est l'usine de batteries prévue par Northvolt près de Montréal, annoncée fin 2023. Northvolt (un fabricant suédois de batteries) investit environ 5 à 7 milliards de dollars pour construire une immense usine de batteries pour véhicules électriques dans la région. Cela devrait créer des milliers d'emplois et faire de Montréal un maillon clé de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques en Amérique du Nord. De même, la startup cleantech locale DeepSky a levé plus de 50 millions de dollars pour la technologie de capture de carbone, et la startup d'énergie domestique Dcbel a levé 90 millions de dollars sur plusieurs rondes – signalant toutes deux la confiance des investisseurs dans l'innovation verte du Québec.

Montréal bénéficie également d'un soutien spécialisé pour la cleantech. L'accélérateur Cycle Momentum (comme discuté) et des fonds comme Cycle Capital et Diagram Climatetech Fund (44 millions de dollars) acheminent des ressources vers les solutions climatiques. De plus, les politiques gouvernementales encouragent la cleantech par le biais de subventions et d'un système de plafonnement et d'échange générant des fonds verts. L'impulsion de la province pour l'électrification des transports (comme les bus électriques, l'infrastructure de recharge) crée des opportunités pour les startups et les fournisseurs. Par exemple, Lion Électrique, basée à Montréal (qui fabrique des camions et des autobus scolaires électriques), a connu une croissance rapide, devenant un exemple emblématique de l'entrepreneuriat cleantech au Québec.

En 2025, la ville accueille également des discussions autour de l'innovation climatique. Une nouvelle initiative, le Prix Solutions Climatiques, a été lancée avec plus de 1,5 million de dollars en prix pour les startups vertes et les chercheurs au Québec – stimulant la compétition et les idées pour lutter contre le changement climatique. Alors que la durabilité environnementale devient impérative, la combinaison du savoir-faire industriel de Montréal, du talent en IA (appliqué à l'optimisation énergétique, etc.) et du soutien politique lui confère un avantage dans le développement de cleantech à fort impact.

Sciences de la vie et technologies de la santé

Montréal possède un secteur des sciences de la vie de longue date, désormais étroitement lié à la technologie et à l'innovation. Souvent éclipsée par Toronto en biotechnologie, Montréal a progressé dans des domaines comme la médecine de précision, les produits pharmaceutiques et l'IA en santé. En 2023, les entreprises des sciences de la vie de Montréal ont conclu 25 transactions d'une valeur de 253,6 millions de dollars, y compris des sorties notables. Un exemple retentissant a été l'acquisition d'Inversago Pharma par Novo Nordisk pour un montant pouvant atteindre 1 milliard de dollars en août 2023, montrant que Montréal peut produire des entreprises de biotechnologie d'intérêt mondial.

La ville abrite de grandes entreprises pharmaceutiques (par exemple, Pfizer, Merck ont des bureaux ou des sites de recherche ici) et un nombre croissant de biotechs dans des domaines comme l'oncologie, la neurologie et les maladies rares. Un développement significatif est la construction d'Inspire Bio Innovations, un campus d'innovation en sciences de la vie au centre-ville, qui réaménage un ancien hôpital en laboratoires et espaces pour startups. Ce pôle vise à réunir chercheurs, startups et investisseurs sous un même toit pour stimuler la collaboration (les premiers locataires ont commencé à emménager en 2025).

La technologie de la santé (santé numérique, dispositifs médicaux, IA en santé) est une autre force. Les hôpitaux et instituts de Montréal (comme le bras d'innovation de l'Institut de Cardiologie de Montréal ou l'Institut NEOMED en banlieue) s'associent souvent à des startups. Hacking Health, un mouvement né à Montréal, illustre l'innovation de base en technologie de la santé – il connecte cliniciens et technologues pour résoudre des problèmes de santé, et ses hackathons ont conduit à de nouvelles entreprises et produits.

La présence de centres de santé universitaires signifie de nombreux essais cliniques et de la R&D. L'oncologie de précision a le vent en poupe : par exemple, début 2025, une startup nommée Avitia a été lancée à Montréal, proposant des diagnostics de cancer basés sur l'IA, en partenariat avec des hôpitaux locaux (Source: montrealinternational.com). De plus, le gouvernement du Québec et des fonds comme le Fonds de Convergence Medtech (le fonds de 41 millions de dollars de Sectoral Asset Management) investissent dans les medtechs en phase de démarrage. Le secteur des sciences de la vie bénéficie à la fois des programmes fédéraux (par exemple, les subventions du Conseil national de recherches, les Supergrappes) et des incitatifs québécois comme le programme PSVT (crédits d'impôt pour les salaires de R&D).

En résumé, bien que les sciences de la vie puissent être un secteur plus lent et à forte intensité de capital, Montréal a su se tailler une place avec son mélange de prouesses de recherche et de culture startup. L'écosystème soutenant un fondateur de biotech – des espaces de laboratoire (dans des lieux comme le Neuro de McGill ou l'IRIC de l'UdeM) aux incubateurs spécialisés (pensez à adMare BioInnovations) – s'est considérablement renforcé d'ici 2025.

Fintech et technologies des services financiers

Montréal est un centre financier majeur au Canada (siège de la Banque Nationale, Desjardins, etc.), et au cours de la dernière décennie, son secteur de la fintech a prospéré. L'écosystème fintech de la ville se distingue particulièrement dans des domaines comme les paiements, la wealthtech, la blockchain et la finance verte. En fait, Montréal se classe n°1 au Canada pour la finance verte, reflétant un accent sur l'investissement durable et les solutions fintech pour l'ESG.

Un point central est la Station FinTech Montréal, le plus grand espace de hub fintech au pays, qui héberge plus de 30 startups ainsi que le FinTech CAD (le pôle de développement de Finance Montréal). Ce hub facilite le réseautage entre les entrepreneurs fintech, les institutions financières et les régulateurs.

Du côté des startups, les réussites incluent Nesto (plateforme de prêt hypothécaire en ligne), Flinks (API de données financières, qui a levé des fonds importants) et Blockstream (une entreprise d'infrastructure Bitcoin qui a levé 125 millions de dollars début 2023). Au total, les startups fintech du Québec ont levé 428,4 millions de dollars en 2024 à travers 12 transactions, soit environ 27 % de tous les investissements fintech au Canada cette année-là. Les fonds de capital-risque locaux alimentent cette croissance : Luge Capital a clôturé un deuxième fonds fintech de 52 millions de dollars, et Diagram Ventures (un venture builder basé à Montréal) a lancé un troisième fonds de plus de 85 millions de dollars ciblant les startups fintech et Web3.

Montréal a également des atouts en IA appliquée à la finance (de nombreuses startups d'IA se chevauchent avec la fintech) et en informatique quantique pour la finance (avec l'initiative quantique d'IBM et des partenariats bancaires explorant l'analyse des risques quantiques). Le secteur robuste de la cybersécurité de la ville complète la fintech, compte tenu du besoin de transactions financières sécurisées.

Chaque année, la communauté se réunit au Canada FinTech Forum (Forum Fintech Canada), organisé par Finance Montréal. En 2024, il en était à sa 11e édition, attirant des milliers de participants pour discuter des tendances comme l'open banking, la crypto et l'IA en finance. Avec le soutien du gouvernement et des entreprises, les entreprises fintech de Montréal bénéficient d'un environnement réglementaire collaboratif – l'AMF (le régulateur financier du Québec) dispose même d'un bac à sable fintech.

Dans l'ensemble, la fintech à Montréal illustre comment une industrie traditionnelle (la finance) peut être rajeunie par le talent technologique et l'innovation. Cela montre également l'attrait international de Montréal : certaines entreprises fintech étrangères s'installent ici pour accéder aux marchés nord-américains, et inversement, les startups locales se développent souvent en Europe grâce aux avantages linguistiques.

Paysage du financement et de l'investissement

L'accès au financement – des investissements providentiels au capital-risque et aux subventions – est essentiel pour les startups technologiques. Le paysage du financement à Montréal en 2025 est robuste et à plusieurs niveaux, grâce à un mélange de capitaux locaux et d'investisseurs internationaux attirés par la ville. Les composantes clés de l'écosystème de financement incluent :

  • Fonds de capital-risque : Montréal abrite plusieurs sociétés de capital-risque actives. Inovia Capital (originaire de Montréal), Real Ventures et Panache Ventures sont des investisseurs notables en phase de démarrage avec des bureaux dans la ville, menant souvent les rondes de démarrage et de série A. Il existe également des fonds spécialisés : Luge Capital (axé sur la fintech), Brightspark Ventures, White Star Capital et de nouveaux venus. Les fonds corporatifs locaux comme Desjardins Capital et les fonds soutenus par des institutions (par exemple, l'équipe de Montréal de BDC Capital, le Fonds de solidarité FTQ) complètent le tableau. Au total, 4 des 10 investisseurs en capital-risque les plus actifs du Canada sont basés à Montréal, offrant des « ressources cruciales en capital-risque » pour développer des entreprises innovantes. La scène du capital-risque de la ville est bien intégrée ; par exemple, les sociétés de capital-risque basées à Montréal co-investissent souvent avec des VC de Toronto, des États-Unis ou d'Europe, apportant des capitaux extérieurs dans les transactions québécoises.

  • Anges investisseurs et réseaux : La communauté des investisseurs providentiels est ancrée par Anges Québec, l'un des plus grands réseaux d'anges investisseurs au Canada. En 2025, Anges Québec compte plus de 200 anges investisseurs (principalement d'anciens entrepreneurs) à travers le Québec (Source: betakit.com). Ils investissent individuellement et via le fonds de co-investissement du réseau. En 2025, Anges Québec a même lancé un nouveau Fonds Elevia pour co-investir dans les rondes de démarrage, visant à déployer 1 à 3 millions de dollars par an dans 8 à 10 startups (Source: betakit.com) (Source: betakit.com). Cette approche aide à accélérer le financement de démarrage en mutualisant les ressources des anges investisseurs. Outre Anges Québec, de nombreux groupes informels d'anges investisseurs et des fondateurs de technologies à succès à Montréal contribuent aux rondes de démarrage – il est courant que des entrepreneurs ayant réalisé des sorties (d'entreprises comme Element AI, Buddybuild, etc.) deviennent des anges investisseurs pour la prochaine génération.

  • Fonds d'accélérateurs et venture builders : Des programmes comme FounderFuel et Techstars fournissent un montant modeste de capital (par exemple, environ 100 000 $) aux startups de leurs cohortes en échange de capitaux propres, servant de premier chèque pour beaucoup. Montréal compte également des venture builders comme Diagram Ventures et Future Family (par Entreprises Québec) qui co-créent des startups et les financent dès leur création. Diagram en particulier a lancé plus de 20 entreprises depuis 2016 et gère plus de 350 millions de dollars, ciblant les idées de fintech, Web3 et technologies climatiques. Ces créateurs hybrides investisseurs-entreprises sont une autre voie pour les entrepreneurs afin d'obtenir du financement et du mentorat.

  • Subventions et prêts gouvernementaux : Les startups montréalaises peuvent accéder à diverses sources de financement public. Au niveau fédéral, les subventions du PARI (Programme d'aide à la recherche industrielle) sont populaires pour la R&D technologique. Il y a aussi le Fonds stratégique pour l'innovation pour les projets plus importants et les nouveaux programmes fédéraux de la Corporation d'innovation du Canada. Au niveau provincial, le Québec offre un soutien généreux : les subventions Startup innovante (PSI), les crédits d'impôt pour la R&D (qui remboursent une partie des salaires des développeurs – une bouée de sauvetage pour les startups avant les revenus), et des programmes spécialisés comme Impulsion PME (120 M$) qui investit dans des jeunes entreprises prometteuses, y compris les startups en IA. La Ville de Montréal organise occasionnellement des défis et des subventions pour les startups, et par l'intermédiaire de Montréal International, elle aide à connecter les entreprises aux subventions salariales pour l'embauche de talents internationaux.

  • Fonds de fonds et capital institutionnel : Le Québec dispose d'un pilier unique en matière de fonds, tels que Teralys Capital (un fonds de fonds investissant dans plusieurs fonds de capital de risque) ainsi que le Fonds de solidarité FTQ et Fondaction, qui sont des fonds de travailleurs. Ces acteurs institutionnels garantissent l'afflux de capitaux locaux dans l'écosystème du capital de risque. Par exemple, Teralys et l'agence provinciale Investissement Québec sont souvent les investisseurs de référence pour de nouveaux fonds de capital de risque et financent ainsi indirectement de nombreuses startups par l'intermédiaire des fonds qu'ils soutiennent.

  • Financement participatif et finance alternative : Bien que moins répandu que le capital de risque traditionnel, certaines startups montréalaises ont eu recours au financement participatif par actions (via des plateformes comme FrontFundr) ou à la vente de jetons (pour les startups blockchain). De plus, la scène de l'économie sociale et coopérative de Montréal signifie que des modèles alternatifs comme le financement basé sur les revenus ou l'investissement coopératif existent (en particulier pour les entreprises sociales via des organisations comme La RsM).

Tous ces éléments contribuent à un environnement où le financement total en capital de risque à Montréal a atteint 8,5 milliards de dollars (2019-2023), et la ville se classe constamment parmi les premières en Amérique du Nord pour l'investissement en capital de risque. Les rondes de financement de démarrage (seed) et de série A médianes à Montréal sont supérieures aux moyennes mondiales (par exemple, la série A médiane est d'environ 10,4 M$ contre 7,5 M$ au niveau mondial), ce qui indique que les startups d'ici peuvent lever des fonds compétitifs.

Une autre dimension du financement est celle des sorties et du réinvestissement. Montréal a connu plus de 200 sorties d'entreprises technologiques entre 2019 et 2023, y compris des acquisitions importantes comme celle d'Element AI. Cela crée un cercle vertueux : une partie du capital provenant des sorties est réinvestie par les fondateurs ou les employés dans de nouvelles startups ou fonds, et cela valide également les entreprises montréalaises auprès des acquéreurs mondiaux et des marchés publics.

En résumé, les entrepreneurs montréalais disposent en 2025 de nombreuses voies pour obtenir du financement – qu'il s'agisse de présenter leur projet à des investisseurs providentiels locaux lors d'un événement d'Anges Québec, de rejoindre un accélérateur pour un financement de démarrage, ou de lever une série B auprès d'un syndicat d'investisseurs de Toronto, New York et Montréal. De plus, la présence du gouvernement en tant que bailleur de fonds de soutien (par le biais de subventions et d'investissements indirects en capital de risque) constitue un filet de sécurité que de nombreux écosystèmes envient.

Événements et conférences majeurs

Le calendrier technologique de Montréal regorge d'événements qui éduquent, inspirent et connectent la communauté – des conférences internationales aux ateliers de base. Ces événements jouent un rôle crucial dans la mise en valeur de l'écosystème montréalais et la promotion de la collaboration. Voici quelques-uns des événements et conférences technologiques majeurs à Montréal aux alentours de 2025 :

  • Startupfest : Montréal accueille le Startupfest, la conférence originale sur les startups au Canada et l'une des plus importantes du genre. Chaque juillet, des milliers de fondateurs, d'investisseurs et d'innovateurs du monde entier se rendent au Vieux-Port de Montréal pour cet événement aux allures de festival. Le Startupfest est réputé pour ses compétitions de pitch, ses sessions pratiques interactives et son ambiance décontractée mêlant affaires sérieuses et plaisir (fidèle à l'esprit montréalais). En 2024, il attirait plus de 7 000 participants et a aidé les startups présentes à lever cumulativement plus de 100 millions de dollars. L'édition 2025 (prévue du 9 au 11 juillet 2025) promet de nouveaux thèmes comme la Hardtech et l'OceanTech en plus de ses pistes habituelles. Le Startupfest est un événement incontournable pour quiconque évolue dans la scène des startups canadiennes et a placé Montréal sur la carte mondiale en tant que lieu de rassemblement pour les entrepreneurs.

  • C2 Montréal : Conférence unique mêlant commerce et créativité, C2 Montréal a lieu chaque année (souvent au printemps). Elle a été fondée par les dirigeants de Sid Lee et du Cirque du Soleil et est la plus grande conférence canadienne sur les affaires créatives, attirant environ 7 500 participants lors des éditions récentes. L'événement C2 est en partie une conférence, en partie une expérience immersive – avec des conférences de leaders mondiaux des affaires, des ateliers pratiques et des performances artistiques. L'objectif est de stimuler l'innovation dans tous les secteurs en réunissant des esprits créatifs. Pour l'écosystème technologique, C2 offre une exposition aux tendances en matière de design thinking, de villes intelligentes et d'économie créative. Il sert également de vitrine pour la marque de Montréal en tant que ville « intelligente et créative ». En 2025, C2 a continué d'évoluer avec des thèmes transversaux (par exemple, axés sur le climat, la santé, le Web3, etc.) et a consolidé la réputation de Montréal pour ses expériences événementielles hors des sentiers battus.

  • Forum FinTech Canada : Mentionné dans la section fintech, le Forum FinTech est une conférence annuelle d'automne organisée par Finance Montréal qui attire des professionnels de la technologie financière de tout le Canada et de l'étranger. En septembre 2024, par exemple, il a eu lieu à l'Hôtel Reine Elizabeth avec deux jours de panels sur des sujets tels que l'open banking, l'IA en finance et l'avenir des paiements. En faisant venir des conférenciers et des startups internationaux, le forum aide les entreprises fintech locales à gagner en visibilité et à apprendre les meilleures pratiques mondiales. La stature de Montréal en matière de fintech est mise en évidence, et le réseautage ici mène souvent à des partenariats ou des investissements.

  • World Summit AI Americas : Comme mentionné, Montréal accueille l'édition des Amériques du World Summit AI. Généralement tenu en avril, ce sommet réunit des dirigeants, des chercheurs et des startups en IA pour discuter de l'état de l'IA, de l'éthique et de l'innovation. C'est l'occasion pour la communauté IA de Montréal de rencontrer ses pairs mondiaux sans quitter la maison. Les ateliers et sessions du WSAI mettent souvent en vedette les propres sommités de l'IA de Montréal (comme Yoshua Bengio) aux côtés de dirigeants d'entreprises technologiques internationales. L'événement génère également des annonces – par exemple, en 2025, Montréal International a révélé quatre nouveaux investissements en IA lors du WSAI, soulignant l'attractivité de la ville pour les entreprises d'IA (Source: montrealinternational.com).

  • Sommet International du Jeu de Montréal (MIGS / MEGAMIGS) : Pour l'industrie du jeu vidéo, le MIGS a été la conférence clé. Entre 2024 et 2025, l'événement a été rebaptisé MEGAMIGS, combinant une exposition grand public et le sommet B2B. Généralement tenu en octobre ou novembre, il présente des conférences de développeurs de jeux, des ateliers techniques et une exposition permettant aux studios de jeux de présenter leurs projets. C'est aussi une sorte de foire de recrutement, car les studios y repèrent les talents. Compte tenu de l'importance mondiale de Montréal dans le jeu vidéo, le MIGS attire des participants de grandes entreprises du monde entier et renforce le leadership de la ville dans le secteur du jeu.

  • Conférences académiques et spécialisées : Les centres de congrès de Montréal accueillent également de nombreuses conférences technologiques académiques et de niche. Par exemple, la Conférence internationale de l'ACM sur l'IA ou des événements thématiques comme les conférences IEEE ont souvent lieu à Montréal en raison de son attractivité en tant que destination (et de ses hôtes universitaires locaux). La conférence Effervescence est un événement plus récent pour les innovateurs en sciences de la vie et en technologies de la santé à Montréal, favorisant le dialogue entre chercheurs, startups et l'industrie pharmaceutique. Pendant ce temps, HackCon et PyCon Canada ont également été accueillis ici, en accord avec la forte communauté open source. Ces événements, bien que plus modestes, ajoutent à l'effervescence annuelle de l'écosystème.

  • Événements communautaires et de démonstration : Plus fréquemment, il y a des événements comme le Startup Open House, où les startups de Montréal ouvrent littéralement les portes de leurs bureaux au public une fois par an ; ou les DemoDays pour les accélérateurs (Demo Day de FounderFuel, Demo Day de Techstars, etc.), qui attirent des investisseurs d'au-delà de Montréal. Il existe également des rencontres sectorielles qui se transforment en mini-conférences, telles que le Montreal AI Symposium (organisé par des étudiants, attirant des centaines de participants pour discuter de recherche) et la QT Qonference de QueerTech (axée sur la diversité dans la technologie).

En 2025, la capacité de Montréal à accueillir des événements de calibre mondial offre non seulement des opportunités d'apprentissage aux locaux, mais sert également de vitrine des forces de l'écosystème. Les participants du monde entier peuvent découvrir la scène technologique de Montréal de première main, ce qui conduit souvent à des intérêts d'investissement ou de partenariat. De plus, ces événements renforcent un cycle vertueux : ils inspirent la prochaine génération d'entrepreneurs et créent un sentiment de fierté et d'élan dans la communauté.

Partenariats mondiaux et attrait international

L'écosystème technologique de Montréal n'existe pas en vase clos – il est profondément connecté aux réseaux internationaux et possède un fort attrait mondial. Plusieurs facteurs et initiatives soulignent le statut croissant de Montréal sur la scène mondiale d'ici 2025 :

  • Attirer les investissements et les entreprises étrangères : Montréal est devenue un aimant pour les entreprises technologiques mondiales. Des géants comme Google, Microsoft, IBM, Meta, Samsung, Pinterest et Thales ont établi des bureaux ou des laboratoires de recherche dans la ville, notamment pour tirer parti de l'expertise locale en IA, en jeu vidéo et en aérospatiale. L'agence économique Montréal International a rapporté avoir soutenu 2,7 milliards de dollars d'investissements rien qu'en 2024 pour des projets dans le Grand Montréal (Source: montrealinternational.com). Parmi les réussites, citons Vulog (une entreprise française de mobilité) qui a choisi Montréal en 2025 pour lancer son premier service d'autopartage nord-américain (Source: montrealinternational.com), ou le nouveau studio de jeux Wheel of Time (soutenu par des bailleurs de fonds européens) qui s'est installé à Montréal (Source: montrealinternational.com). Les entreprises internationales sont attirées par la main-d'œuvre qualifiée de Montréal, ses coûts compétitifs et ses incitatifs généreux.

  • Talent mondial et immigration : L'attrait international de Montréal est renforcé par sa capacité à attirer les talents. La ville est cosmopolite et bilingue, constamment classée parmi les meilleures villes étudiantes au monde. Chaque année, des milliers de travailleurs et de diplômés internationaux du secteur technologique s'installent à Montréal, aidés par des programmes comme la Voie d'accès des talents mondiaux du Canada (permis de travail accélérés) et les propres initiatives d'immigration du Québec pour les travailleurs qualifiés. Les employeurs technologiques citent souvent la diversité culturelle et la qualité de vie de Montréal comme des arguments de vente pour le recrutement mondial. Au milieu des années 2020, environ 25 % de la population du Grand Montréal est née à l'étranger, et cette diversité alimente la créativité et la mentalité mondiale du secteur technologique.

  • Collaborations internationales : Les institutions de recherche et les startups de Montréal collaborent activement au-delà des frontières. Par exemple, Mila et des institutions françaises s'associent dans le cadre de programmes comme les accords Canada-France sur l'IA, et les universités montréalaises travaillent avec des laboratoires aux États-Unis et au Royaume-Uni sur des sujets allant de la génomique à l'informatique quantique. La ville accueille également des organisations internationales (comme l'OACI pour l'aviation, et de nombreux bureaux de recherche de l'ONU) qui recoupent parfois la technologie (par exemple, l'IA pour des usages humanitaires). Un partenariat intéressant est l'Accélérateur de découverte Québec-IBM – une collaboration entre IBM et le Québec qui a non seulement apporté un ordinateur quantique à Montréal, mais qui intègre également les chercheurs locaux au réseau mondial de R&D d'IBM.

  • Missions commerciales et délégations : Le gouvernement du Québec et les organismes de promotion technologique de Montréal (comme Québec Tech, anciennement Startup Montréal) ont intensifié leurs efforts pour se projeter à l'international. En 2024, Startup Montréal a été rebaptisé « Québec Tech » avec un mandat explicite d'aider les startups québécoises à se développer à l'échelle mondiale (Source: betakit.com) (Source: betakit.com). Doté de 7 millions de dollars de nouveaux fonds, Québec Tech organise des programmes de lancement internationaux et mène des délégations à des événements comme VivaTech à Paris, le Web Summit et le CES (Source: betakit.com). L'objectif est d'accroître la visibilité des startups de Montréal/Québec sur la scène mondiale et de forger des liens avec d'autres écosystèmes. Ces efforts portent leurs fruits : les startups montréalaises s'étendent de plus en plus en Europe, aux États-Unis et en Asie après s'être consolidées au pays, et les entrepreneurs étrangers considèrent Montréal comme une porte d'entrée vers le marché nord-américain (aidés par son cachet européen et des coûts d'entrée inférieurs à ceux de la Silicon Valley).

  • Avantage culturel et linguistique : Le mélange unique de français et d'anglais à Montréal peut être un avantage. Il se connecte facilement au monde technologique anglophone et aux marchés francophones. Par exemple, les startups françaises choisissent souvent Montréal comme tête de pont nord-américaine en raison de la facilité linguistique, et les entreprises montréalaises trouvent naturel de s'étendre en France ou dans d'autres régions francophones. Cette nature bilingue, ainsi qu'une population parlant couramment de nombreuses langues (les communautés arabe, espagnole, chinoise sont importantes), confère aux entreprises basées à Montréal une perspective consciente du monde. Cela favorise également des produits qui intègrent l'internationalisation dès le début (par exemple, support multilingue, adaptation culturelle), les rendant plus prêts pour le monde.

  • Classements mondiaux et reconnaissance : L'écosystème technologique de Montréal a obtenu des classements élevés : dans le rapport mondial de Startup Genome, il s'est classé 39e mondial en 2024, et est souvent cité dans les listes des 5 meilleurs pôles d'IA à l'échelle mondiale. Le leadership de la ville en IA lui a valu d'être choisie comme siège de l'initiative du Partenariat mondial sur l'intelligence artificielle (PMIA) en 2020. Ces reconnaissances attirent davantage l'attention internationale, qu'il s'agisse de talents ou d'investisseurs. Montréal n'est plus considérée comme un simple acteur régional – d'ici 2025, elle est reconnue comme une ville innovante au même titre que des lieux comme Helsinki, Berlin ou Austin dans la conversation mondiale, tout en étant un nœud critique dans la stratégie technologique nationale du Canada.

Essentiellement, Montréal a une mentalité internationale. De la composition diversifiée de ses équipes de startups aux fonds de capital de risque étrangers qui y repèrent désormais régulièrement des opportunités, l'écosystème est très connecté aux courants mondiaux. Des initiatives comme l'orientation internationale de Québec Tech et le travail de Montréal International pour attirer les investissements, garantissent que la scène technologique locale continue de s'enrichir mutuellement avec le reste du monde. Cette connectivité mondiale aide non seulement les entreprises montréalaises à croître (en accédant à des marchés et des bassins de capitaux plus vastes), mais elle enrichit également la scène locale avec de nouvelles idées et les meilleures pratiques d'ailleurs.

Infrastructure et soutien gouvernemental

Le succès technologique de Montréal repose sur une base solide d'infrastructures et de politiques gouvernementales de soutien. La ville et la province ont investi stratégiquement dans la création d'un environnement fertile pour que les entreprises technologiques puissent démarrer, croître et prospérer. Voici les éléments clés de l'infrastructure et du soutien en 2025 :

  • Infrastructure physique – Connectivité et espaces : Montréal bénéficie d'une excellente infrastructure pour un pôle technologique. La ville dispose d'une connectivité internet rapide, y compris des réseaux de fibre optique étendus (en partie grâce à l'héritage des infrastructures de Vidéotron et Bell) et se prépare à l'expansion de la 5G (Telus a ouvert un laboratoire 5G chez Zú pour tester de nouvelles applications). Les espaces de bureaux à Montréal sont plus abordables qu'à Toronto ou Vancouver, et de nouveaux développements comme le pôle d'innovation Ax-C au centre-ville ajoutent des installations modernes adaptées aux startups. Les espaces de coworking restent nombreux (WeWork était présent, mais des acteurs locaux comme Crew Collective & Café, les espaces de la Maison Notman et WeForge répondent aux besoins). Pour les startups hardware, Centech et les fab labs offrent des installations de prototypage. De plus, les transports en commun de la ville (en expansion avec le nouveau train électrique REM) et les trajets relativement courts (pour une métropole de plus de 4 millions d'habitants) facilitent la collaboration en personne pour les équipes.

  • Organisations de l'écosystème technologique : Les organisations à but non lucratif qui coordonnent les efforts de l'écosystème sont bien soutenues. Québec Tech (Startup Montréal) agit comme un organisme fédérateur, organisant des événements comme le Startupfest et connectant les startups aux ressources. Il reçoit un financement gouvernemental (comme mentionné, 7 M$ sur 3 ans de la province (Source: betakit.com) (Source: betakit.com)) pour exécuter ses programmes, qui comprennent le mentorat, le réseautage et désormais l'expansion internationale. Montréal International est un autre acteur crucial – cette agence public-privé aide les entreprises étrangères à s'établir à Montréal, contribue à l'attraction de talents (en menant des missions de recrutement à l'étranger) et travaille avec le gouvernement pour s'assurer que les incitatifs correspondent aux besoins du secteur technologique. Il existe également des associations sectorielles comme TechnoMontréal (grappe des TIC), Alliance numérique (jeux et médias numériques) et Finance Montréal (organisation de la grappe fintech) qui offrent des forums de collaboration et s'expriment d'une seule voix auprès des décideurs politiques.

  • Subventions gouvernementales et crédits d'impôt : Nous avons abordé les programmes de financement plus tôt, mais il convient de souligner l'importance des crédits d'impôt pour la R&D et des incitatifs en tant qu'éléments de l'infrastructure de soutien. Le Québec offre l'un des régimes de crédits d'impôt pour la R&D les plus généreux en Amérique du Nord – les entreprises peuvent se faire rembourser un pourcentage important des salaires liés à la R&D, en particulier les petites entreprises. Dans l'industrie du jeu vidéo et du multimédia, les crédits d'impôt couvrent jusqu'à 37,5 % des coûts de main-d'œuvre pour les projets admissibles, ce qui a été déterminant pour la croissance de ce secteur (et des incitatifs similaires existent pour l'apprentissage en ligne et la production vidéo). Ces crédits agissent efficacement comme un financement non dilutif, permettant aux startups d'embaucher plus d'ingénieurs ou de chercheurs que leur taux de consommation ne le permettrait autrement. De plus, des programmes comme Innovexport, les subventions de PME Montréal et le Fonds des médias du Canada (pour les médias numériques interactifs) contribuent tous à réduire les frictions liées au développement de nouvelles technologies.

  • Infrastructure de recherche publique : La présence de nombreux laboratoires financés par des fonds publics, de centres de calcul haute performance et de zones d'innovation constitue une infrastructure importante. Par exemple, les universités montréalaises partagent l'accès aux ressources de supercalcul de Calcul Québec pour l'IA et le calcul scientifique. Le nouvel ordinateur quantique via IBM offre aux startups et chercheurs canadiens une infrastructure unique pour expérimenter les algorithmes quantiques. Le gouvernement favorise également les zones d'innovation (une initiative québécoise visant à regrouper géographiquement la recherche et les entreprises autour de thèmes – une zone proposée concerne l'IA et la santé à Montréal, une autre la technologie du divertissement). Celles-ci garantissent que des installations et une expertise de pointe sont accessibles aux startups qui ne pourraient pas les construire seules.

  • Politique et stratégie : Le gouvernement du Québec a un programme d'innovation clair. La Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation (SQRI2) guide les priorités de financement de 2022 à 2027, avec des engagements de plusieurs milliards de dollars, comme mentionné. L'accent est également mis sur la croissance inclusive – par exemple, des fonds dédiés aux entrepreneures et des programmes visant à accroître la diversité dans les STIM. La Ville de Montréal contribue par l'intermédiaire de son bras de développement économique en lançant des défis pour les startups (Défi Ville Intelligente, etc.) et en offrant des forfaits « d'atterrissage en douceur » pour les startups étrangères. Du côté fédéral, des politiques comme le Programme de visa pour démarrage d'entreprise ont attiré des fondateurs internationaux à Montréal, compte tenu de l'attrait de la ville et de son réseau de soutien. De même, des investissements fédéraux comme la Stratégie pancanadienne en matière d'IA (renouvelée avec 443 M$ en 2022, bénéficiant à MILA) montrent une concordance entre Ottawa et le Québec pour tirer parti des forces de Montréal.

  • Développement du capital humain : L'infrastructure est aussi humaine. Le système éducatif québécois, avec ses solides programmes techniques et ses frais de scolarité relativement bas, produit un flux constant d'ingénieurs et de développeurs. De plus, des initiatives telles que les Bootcamps (par exemple, Le Wagon, DecodeMTL) et la formation en entreprise contribuent à améliorer les compétences de la main-d'œuvre. Le gouvernement finance des programmes de stages (comme Mitacs, ou des subventions salariales pour l'embauche d'étudiants) qui encouragent les entreprises à recruter de jeunes talents. Cet accent mis sur la formation et la rétention des talents est une forme d'infrastructure à long terme qui assure l'approvisionnement de l'écosystème en compétences.

  • Qualité de vie et infrastructure culturelle : Bien que n'étant pas une infrastructure « tech » typique, le coût de la vie abordable de Montréal (par rapport à d'autres grandes villes) et sa culture vibrante agissent comme un soutien, car ils contribuent à attirer et à retenir les talents. Les coûts du logement, bien qu'en augmentation, sont encore nettement inférieurs à ceux de Vancouver/Toronto. Les célèbres festivals de la ville (Festival de Jazz, Juste pour rire, etc.), sa scène culinaire et son charme européen facilitent la persuasion des recrues potentielles à déménager. Le fait de pouvoir mener une vie épanouissante avec un salaire de startup à Montréal n'échappe pas aux fondateurs lorsqu'ils décident où établir leur entreprise. Dans les sondages, les entrepreneurs citent fréquemment la qualité de vie comme une raison de choisir Montréal, en plus des facteurs commerciaux.

En somme, l'écosystème technologique de Montréal bénéficie d'un système de soutien complet. Le gouvernement à tous les niveaux agit comme un partenaire – en fournissant des financements, en élaborant des politiques favorables et même en co-localisant des ressources (comme le hub Ax-C) – plutôt que de laisser l'industrie se débrouiller seule. L'infrastructure physique et sociale de la ville complète cela en offrant de l'espace, de la connectivité et un mode de vie propice à l'innovation. Cette solide ossature permet aux fondateurs de startups et aux chercheurs montréalais de se surpasser sur la scène mondiale, sachant qu'ils bénéficient d'un environnement favorable chez eux.

Conclusion

L'écosystème technologique de Montréal en 2025 est une mosaïque florissante d'innovation : des laboratoires d'IA réalisant des découvertes qui changent le monde, aux studios de jeux créant des divertissements à succès, en passant par des startups audacieuses s'attaquant au changement climatique et à la finance. La ville a atteint un équilibre que de nombreux écosystèmes recherchent – une synergie entre la recherche de pointe et l'esprit d'entreprise, le tout sur fond de culture riche et d'esprit communautaire.

Des pôles de startups clés comme la Maison Notman et le nouveau Ax-C constituent des centres de gravité physiques, tandis que les accélérateurs et incubateurs produisent la prochaine génération d'entreprises dans tous les secteurs. Les communautés de base veillent à ce que la technologie à Montréal reste inclusive et collaborative. Les universités agissent à la fois comme des usines à talents et des laboratoires d'idées, maintenant le flux d'innovation constant. Les principaux secteurs technologiques tels que l'IA, le jeu vidéo, les technologies propres, les sciences de la vie et la fintech contribuent chacun à une économie diversifiée, avec des réussites et des jalons qui alimentent l'élan de l'écosystème.

De manière cruciale, des financements abondants et un soutien gouvernemental proactif ont abaissé les barrières pour les entrepreneurs – faisant de Montréal non seulement un lieu où les idées naissent, mais aussi où elles peuvent se développer et prospérer. Des programmes ciblant tout, de l'incubation précoce à l'expansion internationale, sont en place, reflétant les leçons apprises et un engagement envers une croissance continue.

Sur la scène internationale, Montréal est passée de secret bien gardé à pôle technologique largement reconnu. Elle tire parti de son caractère bilingue et multiculturel unique pour jeter des ponts vers l'Europe, les Amériques et au-delà. Les événements mondiaux qui s'y déroulent et les investissements étrangers qui y sont réalisés sont à la fois un vote de confiance et des catalyseurs de croissance future.

Pour les résidents, cette scène technologique dynamique signifie des opportunités : de nouvelles carrières dans des domaines émergents, des chances de lancer des entreprises, ou simplement le bénéfice de solutions innovantes développées localement (qu'il s'agisse de services urbains plus intelligents ou de soins de santé de pointe). Pour les travailleurs et entrepreneurs potentiels du secteur technologique qui envisagent Montréal, le message est que la ville offre des ressources de classe mondiale avec une qualité de vie difficile à égaler. Et pour les décideurs politiques, Montréal est un cas d'étude sur la manière de cultiver un écosystème technologique à la fois inclusif et compétitif, avec une perspective locale et mondiale.

Dans les années à venir, des défis surgiront inévitablement – cycles économiques, concurrence d'autres pôles, nécessité d'assurer une croissance inclusive et durable. Mais si la trajectoire jusqu'en 2025 est une indication, l'écosystème technologique de Montréal est résilient et adaptable. L'éthique collaborative (« ensemble » comme on dit en français) qui a mené Montréal à ce point la fera probablement avancer.

Que vous vous promeniez dans le Mile-Ex en entendant des discussions sur l'apprentissage automatique, que vous assistiez à une soirée de pitch de startups dans un manoir converti, ou que vous rencontriez un développeur de jeux dans un café qui était autrefois une chambre forte de banque – vous le sentirez : Montréal a maintenant la technologie dans son ADN. Ce guide complet, nous l'espérons, vous fournit les connaissances sur les ressources clés, les communautés et les financements qui rendent cela possible. Bienvenue sur la scène technologique de Montréal – c'est un endroit passionnant où être, et cela ne fait que commencer.

Sources :

  • Startup Genome – Montréal Ecosystem Profile & Rankings (Source: startupgenome.com)

  • BetaKit – Coverage of Montréal Tech (2023–2025) (Source: betakit.com) (Source: betakit.com) (Source: betakit.com)

  • Montréal International – Sector Profiles & News (AI, Video Games, Investments) (Source: montrealinternational.com) (Source: montrealinternational.com)

  • Nucamp Blog – Montreal Startup Stats and Events 2024

  • Consulting.ca – Overview of Zú Incubator

  • District3 – About District3 (Concordia University)

  • Quebec Trottier Foundation – Notman House Future Plans (2024)

  • IBM/Quantum – IBM-Quebec Quantum Computing Announcement

  • Startup Genome – Key Players in Ecosystem

  • Montreal Gazette – Northvolt Battery Factory Announcement (via BetaKit summary)

  • Finance Montréal – Fintech Statistics 2024

Sources

À propos de 2727 Coworking

2727 Coworking est un espace de travail dynamique et soigneusement conçu, idéalement situé le long du pittoresque canal de Lachine dans le quartier branché de Griffintown à Montréal. À quelques pas du célèbre marché Atwater, les membres peuvent profiter de vues panoramiques sur le canal et de promenades relaxantes dans les espaces verts pendant leurs pauses.

L'accessibilité est excellente, avec un impressionnant Walk Score de 88, un Transit Score de 83 et un Bike Score parfait de 96, ce qui en fait un "paradis pour les cyclistes". L'emplacement est d'autant plus avantageux qu'il se trouve à seulement 100 mètres de la station de métro Charlevoix, garantissant un trajet rapide, pratique et à l'abri des intempéries pour les membres et leurs clients.

L'espace de travail est conçu dans un esprit de flexibilité et de productivité, offrant un accès sécurisé 24h/24 et 7j/7 - parfait pour les équipes internationales et les noctambules. La connectivité est de premier ordre, avec une connexion Internet fibre gigabit offrant des connexions rapides et à faible latence, idéales pour les développeurs, les streamers et les réunions virtuelles. Les membres peuvent choisir parmi un menu d'espaces de travail polyvalent adapté à différents budgets, allant des bureaux partagés à 300 $ aux bureaux dédiés à 450 $ et aux bureaux privés pouvant accueillir de 1 à 10 personnes au prix de 600 $ à 3 000 $ et plus. Les laissez-passer journaliers sont proposés au prix compétitif de 40 $.

2727 Coworking va au-delà des offres standard en incluant l'accès à une salle de conférence entièrement équipée de 9 places sans frais supplémentaires. Les besoins de confidentialité sont satisfaits grâce à des cabines téléphoniques dédiées, tandis que des bureaux ergonomiques dotés de fenêtres du sol au plafond, d'accents de bois naturel et d'une végétation abondante favorisent le bien-être et la productivité.

Les commodités abondent, notamment une cuisine entièrement équipée avec café de spécialité, thé et eau filtrée à volonté. Les cyclistes, les coureurs et les amateurs de fitness bénéficient de douches sur place et de supports à vélos, encourageant un mode de transport écologique et un mode de vie actif. La politique favorable aux animaux de compagnie accueille chaleureusement les compagnons à quatre pattes, ajoutant à l'atmosphère communautaire inclusive et dynamique.

Les membres bénéficient d'avantages supplémentaires comme des terrasses extérieures et un accès facile aux parcs du canal, idéaux pour des pauses de pleine conscience ou des réunions informelles. Des casiers dédiés, des services de boîte aux lettres, des installations complètes d'impression et de numérisation, ainsi qu'une variété de fournitures de bureau et d'équipements audiovisuels garantissent commodité et efficacité. La sûreté et la sécurité sont prioritaires grâce à un accès sans obstacle, une surveillance par caméras de sécurité, des systèmes d'alarme, des protocoles de désinfection réguliers et une sécurité après les heures de bureau.

L'espace de travail affiche une satisfaction client exceptionnelle, reflétée dans ses notes stellaires - 5,0/5 sur Coworker, 4,9/5 sur Google et 4,7/5 sur LiquidSpace - ainsi que des témoignages élogieux louant son environnement calme, sa propreté immaculée, son mobilier ergonomique et son personnel attentionné. L'environnement bilingue complète parfaitement le paysage commercial cosmopolite de Montréal.

Le réseautage est naturellement encouragé grâce à une conception à aire ouverte, des événements communautaires réguliers et des opportunités de réseautage informel dans les espaces partagés et un salon ensoleillé face au canal. De plus, le bâtiment abrite un café de détail et offre une proximité pratique avec les mets gastronomiques du marché Atwater et des activités récréatives comme le kayak le long de la magnifique promenade du canal.

Des conditions flexibles au mois et une réservation en ligne transparente facilitent l'évolutivité pour les startups en croissance, avec des suites disponibles jusqu'à 12 bureaux pour accueillir l'expansion future sans effort. Reconnu comme l'un des meilleurs espaces de coworking de Montréal, 2727 Coworking bénéficie d'une large visibilité sur les principales plateformes, notamment Coworker, LiquidSpace, CoworkingCafe et Office Hub, soulignant sa crédibilité et sa popularité sur le marché.

Dans l'ensemble, 2727 Coworking combine commodité, luxe, productivité, communauté et flexibilité, créant un espace de travail idéal adapté aux professionnels modernes et aux équipes innovantes.

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