
L'économie créative de Montréal : Définition de ses industries et de son impact
L'économie créative de Montréal : définition et portée
L'économie créative regroupe les industries qui produisent des biens culturels, artistiques et basés sur le savoir – de l'art, du design et du divertissement aux médias et à la technologie. Ces activités de « travail créatif », définies comme la production de « produits symboliques, artistiques et innovants », sont désormais reconnues comme un contributeur majeur à la croissance économique[1]. L'UNESCO note que les industries créatives sont essentielles pour une croissance inclusive et l'innovation, et les secteurs culturels et créatifs du Canada sont une source importante et croissante de PIB et d'emplois[1]. Au Québec, Montréal est l'épicentre : près de la moitié des artistes professionnels de la province vivent sur l'île[2]. En 2020, Montréal comptait environ 20 900 « artistes professionnels » et 91 000 personnes occupant des professions liées aux arts et à la culture – soit environ 8 % de tous les emplois sur l'île[3][4]. (En comparaison, le Québec dans son ensemble ne comptait que 48 000 artistes et travailleurs des arts.) Montréal est également une Ville créative de l'UNESCO (design), reflétant son design, son architecture et sa scène culturelle de calibre mondial. Son pôle créatif comprend des institutions phares (Musées, Quartier des Spectacles, scène artistique du Mile End) et de nombreux festivals (Jazz Fest, Just for Laughs, etc.), soulignant le rôle de la ville en tant que pôle culturel.
Secteurs clés où les pigistes prospèrent
L'économie créative de Montréal s'étend à de nombreuses industries. Les pigistes et les travailleurs à la tâche sont particulièrement courants dans les domaines où le travail basé sur des projets et le travail contractuel prévalent. Les principaux secteurs comprennent :
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Arts visuels et design (graphique, industriel, mode, architecture) : Montréal abrite des dizaines de milliers de designers, d'architectes et d'artistes visuels. L'UNESCO a même surnommé Montréal une « Ville de design ». Les illustrateurs, graphistes et concepteurs web, architectes et designers de mode pigistes abondent. Par exemple, les agences de design et les studios indépendants à Montréal servent des clients locaux et étrangers. (Une source de 2018 note que plus de 25 000 designers contribuent à environ un tiers de la production économique culturelle de Montréal.) Les nombreuses écoles de design et musées de la ville (par exemple, Artexte) soutiennent cet écosystème.
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Production cinématographique, télévisuelle et vidéo : Le Québec offre de généreux crédits d'impôt (par exemple, jusqu'à 25 à 37,5 % des coûts de main-d'œuvre au Québec[5]) qui ont fait de Montréal un centre de production mondial. Des dizaines de sociétés de production et de studios (dont l'ONF et Télé-Québec) opèrent ici, et les pigistes travaillent comme réalisateurs, directeurs de la photographie, monteurs, animateurs et membres d'équipes de tournage. En 2023, l'industrie canadienne du cinéma et de la télévision a généré environ 10,4 milliards de dollars de revenus[6] (en hausse de 15 % depuis 2019), en grande partie grâce aux incitatifs du Québec et à la main-d'œuvre qualifiée de Montréal. Montréal accueille également d'importants festivals de cinéma (Fantasia, RIDM, Prix Jutra), engageant davantage les équipes et artistes pigistes.
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Jeux vidéo et médias interactifs : Montréal est un pôle mondial du jeu vidéo. Plus de 200 studios (des indépendants aux géants comme Ubisoft, Eidos et Warner Games) emploient environ 15 000 développeurs de jeux, artistes et designers[7][8] et un crédit d'impôt remboursable de 37,5 % sur la main-d'œuvre de développement de jeux[9] contribuent à soutenir ce secteur.
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Musique et arts de la scène : Montréal possède une scène musicale dynamique – abritant des festivals internationaux (Jazz Fest, Osheaga, Nuits d'Afrique) et plus de 150 salles de spectacle. Les musiciens, ingénieurs du son, producteurs et techniciens d'événements pigistes sont nombreux. Le secteur de la musique live au Canada a contribué à environ 10,9 milliards de dollars au PIB en 2023 (et à Montréal, l'industrie de la vie nocturne à elle seule a généré 2,26 milliards de dollars et 33 559 emplois en 2019[10]). Montréal compte également de nombreux studios d'enregistrement et une forte communauté de labels indépendants (soutenue par les subventions et crédits d'impôt de la SODEC). Dans le théâtre et la danse, les spectacles en tournée de Montréal et le Cirque du Soleil génèrent des chorégraphes et des scénographes pigistes. L'industrie musicale anglophone de Montréal (via l'ADISQ et les coopératives locales) et ses organisations artistiques de langues minoritaires (ELAN, Mundial Montréal) soutiennent également les créateurs.
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Médias numériques et édition : La création de contenu numérique – des graphiques publicitaires aux séries web et à l'apprentissage en ligne – est un grand créneau pour les pigistes. Les agences et les pigistes produisent des campagnes numériques, des applications mobiles, de l'animation (Mindscape, studios 3D) et plus encore. Le Québec offre des crédits pour le multimédia et l'édition de livres, et les maisons d'édition de Montréal (par exemple, Éditions XYZ, Drawn & Quarterly, studios de magazines) embauchent des écrivains, traducteurs et illustrateurs pigistes. Il y a aussi de nombreux pigistes en journalisme et médias, car Montréal reste un centre d'édition francophone et anglophone majeur au Canada.
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Publicité, marketing et communications : De grandes agences de publicité (par exemple, Sid Lee, LG2, Cossette) et de nombreuses petites entreprises sont basées à Montréal, mais elles sous-traitent une grande partie du travail. Les graphistes, rédacteurs, consultants en marketing et photographes pigistes servent les entreprises locales et les marques internationales. La production créative de ce secteur (publicités télévisées, publicités numériques) est une partie importante de l'économie de Montréal, chevauchant souvent la production cinématographique et de médias numériques.
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Technologie / TI : Bien que non traditionnellement « créatif », le secteur technologique de Montréal croise fortement les industries créatives. Les laboratoires d'IA (MILA), les entreprises d'animation/CGI et une scène de startups en plein essor (technologies de sécurité, fintech, etc.) impliquent de nombreux pigistes aux compétences créatives (développeurs de logiciels, designers UX, spécialistes de la visualisation de données). Même dans les TI générales, de nombreux professionnels travaillent en tant que pigistes ou contractuels, offrant des services de développement d'applications et numériques à des clients au Canada et à l'étranger. Montréal est l'un des plus grands écosystèmes technologiques du Canada, le télétravail permettant aux pigistes de travailler pour des entreprises mondiales tout en vivant dans la ville.
Impact économique et contribution
Les secteurs créatifs de Montréal ont une empreinte économique substantielle. Les industries de l'information et de la culture du Québec (édition, cinéma, radiodiffusion, télécommunications et données) emploient environ 96 400 personnes (2,2 % de l'emploi provincial) et ont généré 13,2 milliards de dollars de PIB en 2023[11]. Montréal – avec la moitié de la population de la province – représente une part importante de cette activité. Dans la ville, le secteur des arts, de la culture et du patrimoine emploie environ 8 % des travailleurs (environ 91 000 personnes)[3] – près du double de la proportion nationale. Par exemple, le sous-secteur de la vie nocturne et du spectacle vivant à lui seul contribue fortement : une étude de 2019 a révélé que la vie nocturne socioculturelle de Montréal a généré 2,26 milliards de dollars en dépenses directes et soutenu 33 559 emplois (environ 994 millions de dollars en masse salariale)[10]. Dans les jeux vidéo, les 200 studios du Grand Montréal ont produit des titres à succès et des écosystèmes soutenant 15 000 travailleurs[7][8]. Pendant ce temps, les crédits d'impôt pour le cinéma et la télévision ont contribué à soutenir une industrie locale qui alimente la production cinématographique/télévisuelle canadienne de 10,4 milliards de dollars[6].
Malgré cette envergure, les travailleurs créatifs à Montréal gagnent beaucoup moins que la moyenne. En 2020, le revenu d'emploi médian des artistes montréalais n'était que de 17 400 $ – à peine la moitié du revenu médian de 35 600 $ pour tous les travailleurs de l'île[2][2]. (CityNews rapporte également un revenu « moyen » d'artiste d'environ 17 000 $ à Montréal[12].) Cela souligne la prévalence du travail basé sur des projets et des faibles taux de rémunération des pigistes. À l'échelle nationale, 72 % des Canadiens travailleurs autonomes n'ont pas d'employés rémunérés[13], ce qui implique que la plupart des pigistes créatifs opèrent en solo. De plus, des enquêtes (par exemple, l'Enquête économique sur les artistes et créateurs de contenu canadiens) montrent que les travailleurs créatifs cumulent plusieurs contrats et manquent souvent de revenus stables. À l'échelle mondiale, les chercheurs urbains notent la fragilité des « artistes et pigistes – le fondement de l'écosystème culturel » exposée par la pandémie[14], une réalité reflétée dans la main-d'œuvre créative de Montréal.
Institutions, incubateurs et organismes de financement
Les pigistes créatifs de Montréal bénéficient d'une infrastructure de soutien dense :
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Agences gouvernementales et subventions : La SODEC (Société de développement des entreprises culturelles) du gouvernement du Québec administre des subventions et crédits d'impôt clés pour le cinéma, la télévision, la musique, l'édition de livres et la production multimédia. Par exemple, le crédit d'impôt remboursable du Québec pour le cinéma/télévision couvre 25 % des coûts de main-d'œuvre au Québec (plus des bonis)[5], et la SODEC gère également les crédits pour la musique et l'enregistrement sonore. Au niveau fédéral, Téléfilm Canada et le Fonds des médias du Canada (FMC) financent la production de contenu canadien, et le Conseil des arts du Canada octroie des subventions de projet à des artistes individuels de toutes disciplines. Le Conseil des arts de Montréal (CAM) offre des subventions, des espaces de studio (plateforme Orora) et défend les intérêts des artistes locaux. Pendant la COVID, les budgets du Québec ont promis des centaines de millions en aide à la relance : par exemple, 136,6 millions de dollars sur trois ans au CALQ et à la SODEC pour aider les industries culturelles à se redresser[15].
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Institutions académiques : Les universités et collèges sont des pôles de talent et de recherche. L'Université Concordia (Beaux-Arts, École de cinéma Mel Hoppenheim, incubateur technologique District 3) et l'UdeM (École d'arts visuels et médiatiques, laboratoires de design) forment des créatifs et des entrepreneurs. McGill et l'UQAM hébergent également des programmes de médias/cinéma. Des écoles spécialisées (École de technologie supérieure, Polytechnique) collaborent sur des projets de jeux et de multimédia. Ces institutions incubent souvent des startups ou des projets conjoints (par exemple, l'App Studio de Concordia, le laboratoire MOOC de l'UdeM).
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Incubateurs et espaces de coworking : Montréal offre de nombreux espaces où les pigistes collaborent. La Maison Notman et Jalon MTL favorisent les startups technologiques et numériques (souvent avec des applications créatives). District 3 Innovation (Concordia) et le Centre d'entrepreneuriat de l'École de technologie supérieure encadrent les entrepreneurs créatifs. Les incubateurs spécifiques aux médias comprennent Cinéma Paradiso (animation/cinéma), MUTEKlab (arts interactifs) et Propulsion Montréal (startups de médias numériques). Le quartier culturel de la ville, le Quartier des Spectacles, offre des scènes et des événements de réseautage pour les pigistes dans les arts de la scène, audiovisuels et visuels.
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Associations de l'industrie : Diverses ONG et conseils soutiennent les pigistes. Par exemple, ELAN Québec (English-language Arts Network) offre des outils commerciaux et défend les intérêts ; l'ADISQ et la Fédération culturelle canadienne-française soutiennent la musique et les médias francophones ; ACTRA, l'UDA et l'IATSE représentent les artistes interprètes et les équipes de tournage (négociant souvent des contrats pour les pigistes). CreativeMornings Montréal, Ladies of Design (Mod) et des rencontres comme UNFractured connectent les pigistes.
Environnement politique et réglementaire
Les pigistes à Montréal naviguent dans le paysage politique du Québec et du Canada, qui comprend de généreux incitatifs créatifs mais aussi des défis :
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Incitatifs fiscaux et subventions : Le Québec offre une série de crédits d'impôt remboursables pour la production culturelle (par exemple, cinéma/télévision, multimédia, enregistrements sonores, édition de livres). Ces crédits – administrés par la SODEC et Revenu Québec – peuvent couvrir 20 à 37,5 % des coûts de main-d'œuvre admissibles[5][16]. Au niveau fédéral, les crédits d'impôt pour le contenu canadien (par l'intermédiaire de Téléfilm et du FMC) ajoutent environ 15 à 20 % de plus sur la main-d'œuvre, et les crédits de recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE) s'appliquent parfois à la R&D en médias interactifs. De plus, les subventions municipales de Montréal (par le biais de la Politique de développement culturel) soutiennent les festivals locaux et les arts communautaires. Les taux d'imposition des petites entreprises et les déductions (par exemple, pour les bureaux à domicile) affectent également les pigistes.
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Lois du travail et protections sociales : En tant qu'entrepreneurs indépendants, les pigistes ne sont généralement pas couverts par les normes du travail du Québec (salaire minimum, indemnités de vacances, etc.). Ils doivent créer leur entreprise (souvent en tant qu'entreprises individuelles ou sociétés incorporées), verser leurs propres impôts sur le revenu et cotiser au Régime de rentes du Québec. Le Québec a récemment permis aux travailleurs autonomes d'adhérer à l'assurance-emploi publique (pour les prestations parentales/de maternité), mais autrement, les pigistes manquent d'avantages sociaux payés par l'employeur. Les soins de santé sont couverts provincialement pour tous, mais les pigistes doivent gérer une assurance responsabilité civile professionnelle et, dans certains cas, adhérer volontairement à des régimes de retraite de l'industrie. Les conventions collectives dans le cinéma et les arts de la scène peuvent couvrir les pigistes sur les projets syndiqués, mais beaucoup travaillent en dehors de ces accords.
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Défis réglementaires : Les pigistes créatifs doivent également faire face aux réglementations locales. Par exemple, les producteurs de la vie nocturne de Montréal citent les « règles complexes régissant la consommation d'alcool et l'utilisation des espaces publics » comme un obstacle aux événements[17]. Les lois de zonage, les règlements sur le bruit et les réglementations sur le contenu culturel (telles que la Charte de la langue française du Québec) peuvent affecter les pigistes dans les médias et les arts. Du côté positif, la Politique culturelle du gouvernement vise à favoriser un secteur culturel « créatif, inclusif et responsable »[18], et les budgets récents ont considérablement augmenté le financement via le CALQ et la SODEC[15].
Démographie et revenus des pigistes
Les données sur la démographie des pigistes à Montréal sont limitées, mais des études mettent en évidence des points clés : environ 72 % des Canadiens travailleurs autonomes n'ont pas d'employés rémunérés[13], ce qui implique que la plupart sont des entrepreneurs individuels. Le Conseil des arts de Montréal rapporte que les artistes montréalais ont gagné des revenus très faibles en 2020 – un revenu d'emploi médian de seulement 17 400 $[2]. Cet écart reflète le travail à temps partiel, les contrats précaires et la concurrence. Les pigistes dans les domaines numériques et technologiques peuvent gagner plus (par exemple, les salaires dans la technologie à Montréal augmentent avec la demande), mais même là, la rémunération peut varier. Une étude salariale sur 10 ans a révélé que les postes de l'industrie créative dans la culture connaissent souvent des salaires stagnants, de nombreux travailleurs occupant des rôles contractuels de niveau débutant[19]. La représentation est inégale : les enquêtes sur la population active suggèrent que les créateurs travailleurs autonomes sont diversifiés en âge et en origine, mais que les travailleurs plus jeunes et immigrants sont souvent bien représentés parmi les travailleurs à la tâche. (Par exemple, les Canadiens noirs et les nouveaux arrivants sont statistiquement surreprésentés dans les rôles numériques à la tâche[20].)
Exemples de créativité à Montréal
Exemples de cas de créativité montréalaise
Montréal a produit de nombreux projets créatifs et entreprises remarquables, illustrant le succès impulsé par les travailleurs autonomes. Des jeux vidéo mondiaux (comme la série Far Cry d'Ubisoft) y sont développés[7]. Moment Factory, un studio multimédia local fondé par une petite équipe de designers, crée désormais des spectacles internationaux (par exemple, les illuminations de Noël de Grand Central Station). Des cinéastes indépendants de Montréal (par exemple, les réalisateurs d'Incendies) débutent souvent sur la scène locale. Dans la musique, des groupes indépendants comme Half Moon Run ou Socalled ont tiré parti des réseaux créatifs de la ville pour faire des tournées mondiales. Des startups technologiques comme Lightspeed et Element AI ont commencé en tant que petites équipes et ont depuis pris de l'ampleur, souvent soutenues par les incubateurs montréalais. Ces exemples montrent comment des travailleurs autonomes individuels et de petites agences à Montréal peuvent bâtir des entreprises créatives de renommée internationale, souvent avec l'aide de subventions locales, d'incubateurs et de réseaux de talents[7][10].
Défis et tendances émergentes
Les travailleurs autonomes montréalais sont confrontés à des défis familiers : l'instabilité financière, le logement abordable et la navigation dans la bureaucratie. Les coûts de la vie élevés (les loyers montréalais ont flambé ces dernières années) rendent difficile pour les artistes et les travailleurs des médias de rester sur place. La nature précaire du travail à la tâche — sans contrats stables ni avantages sociaux — pousse de nombreux travailleurs autonomes à cumuler plusieurs emplois ou à envisager des carrières alternatives. Des groupes de défense (comme la Grande mobilisation des artistes du Québec) réclament de meilleurs soutiens sociaux et financements, soulignant que des budgets stagnants ont laissé de nombreux créatifs « ne plus pouvoir joindre les deux bouts »[12]. En matière de fiscalité, les travailleurs autonomes doivent rester vigilants quant aux déclarations de revenus et manquent souvent des avantages fiscaux des entreprises constituées en société (bien que certains se déclarent comme petites entreprises pour déduire des dépenses).
Pour l'avenir, le travail numérique et à distance remodèle la scène du travail indépendant à Montréal. L'essor des plateformes en ligne (Upwork, Fiverr, 99Designs) signifie que les créatifs montréalais sont de plus en plus en concurrence et collaborent à l'échelle mondiale. Environ 20 % des Canadiens travaillent désormais à domicile[7][21], et de nombreux Montréalais du secteur des TI ou des médias tirent parti du télétravail pour servir des clients internationaux. Le passage à la production à distance dû à la COVID-19 a également élargi les opportunités pour la production de films d'animation et les événements virtuels à Montréal. De plus, de nouvelles niches créatives émergent : Montréal est un pôle pour l'IA et la RV, avec des artistes qui expérimentent la narration immersive. Les tendances du co-working et du co-living (collectifs d'artistes, espaces de fabrication) aident à compenser les pressions liées au logement. En matière de politique, il y a une discussion croissante sur les « avantages sociaux transférables » ou les options de syndicalisation pour les travailleurs à la tâche, ce qui pourrait affecter les travailleurs autonomes montréalais.
En résumé, l'économie créative de Montréal est vaste et diversifiée, les travailleurs autonomes jouant un rôle essentiel dans les domaines du design, des médias, des arts et de la technologie. Le secteur contribue pour des milliards à l'économie locale et génère des dizaines de milliers d'emplois[10][7]. Il est soutenu par des institutions solides et des incitatifs fiscaux généreux[5][15], pourtant ses travailleurs sont souvent confrontés à de faibles revenus et à l'instabilité[2][12]. Alors que les plateformes numériques et le travail hybride remodèlent le paysage, les travailleurs autonomes créatifs de Montréal restent au cœur de la vitalité culturelle et de l'innovation économique de la ville – même s'ils militent pour des politiques qui répondent à leurs défis uniques.
Sources : Rapports gouvernementaux et de l'industrie, études universitaires et analyses de presse (Statistique Canada, UNESCO, SODEC/Téléfilm, Montréal International, Conseil des arts de Montréal, analyses urbaines et sectorielles)[1][2][5][7][10][13]. (Toutes les citations sont conformes aux sources intégrées.)
Sources externes
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