
Les Silos Canada Malting de Montréal : Une Étude sur le Patrimoine Industriel
Silos de la Canada Malting à Montréal : Rapport sur un patrimoine industriel
Les silos de la Canada Malting (également connus sous le nom de silos de la malterie de Montréal) sont un complexe emblématique d'usine de maltage abandonnée situé dans le quartier Saint-Henri de Montréal, construit le long du canal de Lachine. Commencée en 1905 pour la Canada Malting Company, elle est devenue « la plus grande installation de maltage au Canada au milieu du XXe siècle et la deuxième en Amérique du Nord », transformant l'orge des Prairies en malt pour les brasseries et distilleries locales (Source: canadashistory.ca). Les imposantes tours de béton des silos – une rangée de 11 cylindres revêtus de terre cuite et 18 cylindres de béton adjacents – dominent l'horizon sud-ouest. Ce rapport retrace l'histoire des silos, de leur construction et de leur rôle industriel à leur abandon ultérieur et aux débats contemporains sur leur sort, citant des sources archivistiques et universitaires tout au long du texte.
Construction et contexte historique
Construite en 1905 sur les rives du canal de Lachine, l'usine de la Canada Malting Co. faisait partie de la grande ère d'expansion industrielle de Montréal. Le canal et le port de Montréal étaient devenus le centre céréalier du pays au tournant du siècle, et une vague de nouvelles usines surgit le long de la voie navigable pour capitaliser sur l'énergie hydroélectrique bon marché et l'accès au fret (Source: montreal.citynews.ca). L'historienne Émilie Girard note qu'au début des années 1900, le corridor du canal de Montréal était « rempli d'usines » de minoteries, de raffineries de sucre, de filatures et, notamment, de malteries (Source: montreal.citynews.ca). Dans ce contexte, la Canada Malting Company (fondée en 1902) construisit sa malterie phare à St-Henri. L'usine de la compagnie de 1905 comprenait une malterie en brique (cinq étages) et une batterie initiale de 11 silos à grains cylindriques. Elle se trouvait au terminus d'un « réseau » industriel local le long du canal et desservait l'un des plus grands districts de transformation de la farine et des céréales du Canada.
- Chronologie clé : 1905 – La Canada Malting Co. érige son usine de malt à Montréal (avec 11 silos en terre cuite) (Source: canadashistory.ca). 1930 – L'expansion ajoute 18 silos en béton (Source: canadashistory.ca). 1961 – L'usine de malt originale de 1905 est déclassée (Source: canadashistory.ca). 1980 – Canada Malting Ltd. quitte entièrement le site (Source: canadashistory.ca). 2012 – La Ville de Montréal émet une déclaration officielle d'intérêt patrimonial pour le site (Source: canadashistory.ca)(Source: ocpm.qc.ca).
Pendant environ cinq décennies, la malterie a grandi aux côtés de St-Henri. Lors de sa construction, le site faisait partie du « plus grand district industriel du pays » (Source: ville.montreal.qc.ca) – un corridor encombré d'usines desservies par le rail. Étant adjacent à la rivière, le site pouvait recevoir directement l'orge expédiée des Prairies via les navires des Grands Lacs et le canal, puis transformée et séchée sur place. Cet emplacement stratégique en a fait un rouage important de l'économie céréalière et brassicole de Montréal. Les études patrimoniales actuelles soulignent que les silos figuraient parmi les derniers bâtiments de traitement en vrac construits le long du canal de Lachine à cette époque (Source: ocpm.qc.ca).
Fonction originale et rôle industriel
La fonction originale de l'usine de la Canada Malting était de faire germer et sécher l'orge pour en faire du malt, un ingrédient clé pour la bière et les spiritueux. L'orge arrivait à Montréal de l'Ouest canadien et était déchargée au port, puis envoyée par le canal à St-Henri. La malterie de 1905 contenait des cuves de trempage, des aires de germination, des fours et des salles d'emballage, tous orientés vers la production de malt à l'échelle industrielle. Une fois produit, le malt était distribué aux brasseries et distilleries de Montréal – y compris des géants comme Dow, Molson et Labatt – et aux exportateurs de céréales (Source: canadashistory.ca). Comme le note une autorité, « Canada Malting était autrefois un fournisseur clé de nombreuses distilleries et brasseries » (Source: atlasobscura.com).
Au milieu du siècle, les silos de Montréal étaient en pleine activité : la production atteignait environ 250 000 livres de malt par an, desservant à la fois les usines locales et les marchés nationaux (Source: atlasobscura.com). L'échelle de l'usine – en tant que « la plus grande installation de maltage au Canada » (Source: canadashistory.ca) – signifiait qu'elle était un employeur majeur dans le quartier ouvrier de St-Henri. Elle ancrait un groupe d'industries de transformation alimentaire sur le canal. En bref, l'usine de maltage était un nœud vital dans le secteur industriel alimentaire et des boissons de Montréal, renforçant le rôle de la ville en tant que principal port de manutention des céréales du Canada à l'époque.
Conception architecturale et technique
Figure : La façade est des silos de la Canada Malting (novembre 2012). La rangée de cylindres en béton gris et la malterie adjacente (à droite) montrent l' architecture industrielle du complexe.
Le complexe de la Malterie est architecturalement remarquable pour ses silos en tuiles de terre cuite et son bâtiment de travail en brique. Les 11 silos originaux (1905) étaient revêtus de tuiles de terre cuite émaillée (une teinte violette distinctive), fabriquées au Minnesota par la Barnett & Record Co., ce qui en faisait un exemple rare de silos à grains ignifuges et isolés au Canada (Source: ocpm.qc.ca)(Source: canadashistory.ca). En 1930, une expansion de 18 silos en béton armé simple (en trois groupes de six) fut construite immédiatement adjacente (Source: ocpm.qc.ca)(Source: canadashistory.ca). Chaque silo mesure environ 37 mètres de haut (Source: canadashistory.ca) (environ 120 pieds), formant un mur imposant de cylindres qui contraste en matière et en couleur entre les sections en terre cuite et en béton.
La malterie et le bâtiment de bureaux de l'usine sont des bâtiments de 5 à 6 étages en brique rouge et béton, présentant un design industriel traditionnel. L'architecte David J. Spence (un concepteur local de premier plan) a appliqué des détails de composition classique – tels que des fenêtres cintrées, des pilastres et des corniches – aux façades en maçonnerie (Source: montreal-kits.com)(Source: ocpm.qc.ca). La juxtaposition des volumes de bâtiments (maison de production en brique à côté des cylindres de silos) crée un profil spectaculaire. Les évaluations patrimoniales notent que les quatre matériaux principaux – brique, terre cuite, béton et acier – confèrent au complexe sa forte identité visuelle (Source: ocpm.qc.ca). Dans leur état brut et patiné, les silos ont été qualifiés de « cathédrale de l'industrie » pour leur échelle monumentale et leur forme austère (Source: atlasobscura.com). Cette composition volumétrique audacieuse fait des silos un point de repère unique dans le paysage montréalais (Source: ocpm.qc.ca).
Points forts architecturaux :
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11 silos en terre cuite (construits en 1905) : Bacs cylindriques d'environ 37 m de haut, isolés avec des tuiles de terre cuite émaillée (les derniers de leur genre au Canada) (Source: canadashistory.ca).
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18 silos en béton (construits en 1930) : Trois blocs de six cylindres verticaux en béton (chacun d'environ 30 à 37 m) (Source: ocpm.qc.ca)(Source: canadashistory.ca).
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Malterie en brique (1905-1950) : Bâtiment de cinq étages en brique et béton avec des éléments de façade classiques, abritant des aires de germination et des fours (Source: canadashistory.ca)(Source: montreal-kits.com).
Les minces tours de ventilation des silos (une visible à gauche sur la Figure) et les convoyeurs métalliques auxiliaires étaient des ornements fonctionnels. Dans l'ensemble, l'ingénierie du complexe reflète les avancées du début du XXe siècle en matière de stockage ignifuge et de construction industrielle.
Entreprises et parties prenantes
L'histoire du site a été largement façonnée par la Canada Malting Co. (plus tard Ltd.), qui a exploité l'installation de 1905 jusqu'à son départ en 1980 (Source: canadashistory.ca). À son apogée, Canada Malting Ltd. était une entreprise privée montréalaise fournissant du malt aux brasseurs à l'échelle nationale. Après la fermeture de l'usine, la propriété est passée entre plusieurs mains. À la fin du XXe siècle, elle a été utilisée par Quonta Holding Ltd. (une entreprise d'aliments pour animaux) pour le stockage de soja et de maïs, mais a complètement cessé ses activités à la fin des années 1980 (Source: atlasobscura.com).
Au XXIe siècle, le site a suscité un nouvel intérêt commercial. À partir des années 2010, il a été acquis par Renwick Development, une entreprise immobilière locale. Renwick a proposé un projet résidentiel à usages multiples (voir ci-dessous). Parallèlement, des groupes citoyens se sont positionnés comme parties prenantes : notamment Solidarité Saint-Henri et À nous la Malting ont plaidé pour la préservation des structures historiques. Le bureau du patrimoine de la Ville de Montréal (Division de l'expertise en patrimoine) a formellement étudié le site dans les années 2000 et a produit un dossier d'intérêt patrimonial en 2012 (Source: ocpm.qc.ca). Parcs Canada, le gouvernement fédéral, entretient le Lieu historique national du Canal-de-Lachine, qui inclut le site de la Malterie comme l'un de ses points de repère importants (Source: canadashistory.ca).
Impact économique, social et urbain à son apogée
À son apogée opérationnelle (vers 1930-1960), l'usine de la Malterie était un employeur majeur et un moteur économique à St-Henri. Employant des centaines de travailleurs, elle ancrait un quartier ouvrier largement industriel (Source: canadashistory.ca). La production de l'usine (plus de 100 000 kg de malt par an à pleine capacité) était vitale pour les secteurs brassicole et de la distillation de Montréal (Source: canadashistory.ca). Comme l'observe un historien, la région du canal de Lachine était « devenue un point chaud pour l'ensemble de l'économie canadienne » (Source: montreal.citynews.ca), et Canada Malting était un excellent exemple de ce boom.
La présence des silos a également façonné le paysage urbain : ils signalaient aux marins et aux opérateurs ferroviaires que la production de céréales et de malt était à proximité. Le complexe disposait d'embranchements ferroviaires et de quais de chargement le reliant aux chaînes d'approvisionnement nationales. À son tour, l'usine s'est regroupée avec d'autres industries alimentaires voisines (sucre, farine, maltage, etc.) le long du canal. Son échelle et ses méthodes modernes (par exemple, l'isolation en terre cuite pour la sécurité incendie) en ont fait un modèle d'efficacité industrielle du début du XXe siècle. La prospérité de l'usine a contribué aux recettes fiscales et aux infrastructures urbaines (routes, lignes électriques) à St-Henri. Cependant, les registres d'emploi détaillés de cette époque sont rares ; il faut inférer l'impact de sa production et de sa taille (Source: canadashistory.ca).
Aujourd'hui, son héritage perdure dans la mémoire culturelle et les noms de lieux (par exemple, « Rue du Canada Malting » à St-Henri), et dans le fait qu'il a contribué à définir l'identité industrielle du quartier pendant des générations.
Déclin, abandon et changements de propriété
Le destin des silos était lié à l'évolution du réseau de transport de Montréal. Après 1959, la Voie maritime du Saint-Laurent a ouvert, détournant les grands navires du canal. Lorsque le canal de Lachine a fermé à la navigation commerciale en 1970, Canada Malting ne pouvait plus recevoir directement de barges (Source: atlasobscura.com). Cela a conduit l'entreprise à passer à la distribution par rail et camions. En 1980, Canada Malting Ltd. a construit une nouvelle usine ailleurs à Montréal et a quitté l'ancien site de St-Henri (Source: canadashistory.ca). La même année, la malterie de 1905 a été officiellement déclassée (Source: canadashistory.ca).
Après le départ de la Malting Co., le vaste complexe a été vendu (apparemment pour environ 500 000 $) à d'autres intérêts. Il a brièvement servi d'installation de stockage agricole (pour le soja, le maïs et les aliments pour animaux) lorsqu'une entreprise agroalimentaire québécoise (Quonta Holding) a utilisé les silos. Cependant, avec la fin du service du Canadien National le long du canal en 1989, même cette utilisation est devenue intenable (Source: atlasobscura.com). À partir de 1989, le site a été entièrement abandonné. Le vandalisme et les intempéries ont fait des ravages : au milieu des années 1990, les tuiles de terre cuite étaient fissurées, les toits fuyaient et les graffitis couvraient toutes les surfaces.
Effets de l'abandon : Les silos sont restés debout mais vides. Au cours des décennies suivantes, les autorités locales et les groupes patrimoniaux ont maintes fois constaté la détérioration rapide du site (fenêtres brisées, béton écaillé, tuiles effondrées). Des rapports de sécurité officiels dans les années 2010 ont confirmé la dégradation avancée des façades en brique et des coques des silos (Source: ocpm.qc.ca). Le site est devenu un lieu populaire d'exploration urbaine et de graffitis, mais n'offrait aucun accès public. Des litiges de propriété ont également surgi ; pendant plusieurs années (années 2010-2020), le site a été bloqué par des litiges alors que de nouveaux promoteurs l'achetaient mais ne commençaient pas la construction.
Désignation patrimoniale et signification culturelle
Désignation patrimoniale et signification culturelle
Reconnaissant son caractère unique, le site a été reconnu d'intérêt patrimonial par plusieurs paliers de gouvernement. Au niveau fédéral, le canal de Lachine (y compris les sites industriels adjacents) a été déclaré Lieu historique national du Canada en 1996. Les silos de la Malterie sont désormais considérés comme faisant partie de ce secteur historique (Source: canadashistory.ca). Au niveau provincial, le site n'a pas de désignation officielle en vertu de la loi québécoise sur le patrimoine, mais au niveau municipal, la Ville de Montréal a signalé son importance. Dans son plan d'urbanisme de 2004, la ville a qualifié la rive sud du canal (y compris la Malterie) de « secteur de valeur exceptionnelle ». En juillet 2012, la division du patrimoine de la ville a publié un Énoncé d’intérêt patrimonial officiel pour le site (Source: ocpm.qc.ca). Ce document a qualifié le site de la Canada Malting de « monument unique » et de « référent » dans le paysage industriel de la région (Source: ocpm.qc.ca). Il a souligné la valeur paysagère du site (volume monumental des silos), sa valeur historique (site de la plus grande malterie du Canada, avec les derniers silos en terre cuite encore existants au Canada) et sa valeur architecturale (profil distinctif et matériaux de qualité) (Source: ocpm.qc.ca).
En raison de ces reconnaissances, les silos sont classés comme menacés par les organisations patrimoniales. En 2025, la Fiducie nationale du Canada a inscrit le site de la Canada Malting Ltée sur sa liste des 10 lieux les plus menacés (Source: canadashistory.ca), citant à la fois sa valeur historique et le risque de démolition par négligence. Ainsi, le site est largement reconnu comme un atout patrimonial industriel important – une « cathédrale » du passé de Montréal – même s'il demeure structurellement fragile (Source: atlasobscura.com)(Source: ocpm.qc.ca).
Propositions de réaménagement et controverses contemporaines
Ces dernières années, le site de la Malterie a été au centre d'un débat intense sur le réaménagement, la gentrification et la préservation. Après une longue période d'inactivité, le propriétaire (Renwick Development) a annoncé des plans pour un grand projet à usage mixte. La journaliste locale Toula Drimonis rapporte que la proposition de Renwick (dont le budget est d'environ 120 millions de dollars) construirait environ 175 unités de condominium et 65 appartements de logement social, ainsi que des espaces communautaires (une école maternelle, un centre pour l'autisme, des ateliers d'artistes et un parc) (Source: cultmtl.com). Ce plan — mélangeant des logements du marché avec une quantité modérée de logements sociaux — a rencontré à la fois l'approbation et la critique. Renwick souligne qu'environ 30 % des unités seraient abordables, affirmant que cela démontre que les promoteurs peuvent intégrer des objectifs sociaux sans renoncer au profit (Source: cultmtl.com).
S'y opposant, des groupes communautaires ont proposé des visions alternatives. Solidarité Saint-Henri (un organisme local à but non lucratif) et des groupes alliés (par exemple À nous la Malting) plaident pour un réaménagement entièrement dédié au logement social. En 2020, ils ont publié un plan pour un projet de 45 millions de dollars comprenant 230 unités de logement locatif à loyer abordable, une garderie, des jardins sur les toits, une cuisine communautaire et un musée du patrimoine industriel sur place (Source: cultmtl.com). Les militants affirment que le site de la Malterie, en tant que « dernier grand site à Saint-Henri », pourrait produire « plus de 200 unités de logement social » pour aider à résoudre une crise du logement à l'échelle de la ville (Source: globalnews.ca).
La couverture médiatique reflète cet affrontement. Global News (2022) a rapporté que les résidents se « mobilisent contre les condos haut de gamme » depuis près d'une décennie, exhortant la ville à retirer le site « du marché immobilier spéculatif » (Source: globalnews.ca). Les responsables de l'arrondissement reconnaissent que les droits de développement ont été accordés au propriétaire privé, mais notent qu'aucune construction n'a encore commencé (Source: montreal.citynews.ca). Ce délai a frustré les deux parties : les promoteurs évoquent les coûts de décontamination nécessaires, tandis que les militants avertissent qu'une dégradation supplémentaire rend la préservation plus coûteuse (Source: montreal.citynews.ca)(Source: ocpm.qc.ca).
Au milieu de ces débats, les silos ont pris un rôle symbolique. En 2019, un collectif d'artistes anonymes a réalisé le projet d'art de guérilla connu sous le nom de « Petite Maison Rose ». Opérant de nuit, ils ont escaladé la plus haute tour de briques et peint sa cabine de toit en rose vif (avec une unité adjacente en rouge), installant même des volets, des rideaux et un faux sapin de Noël (Source: atlasobscura.com). L'installation ludique est devenue virale dans les médias (et est documentée comme une attraction touristique sur historicplacesdays.ca), soulignant la visibilité des silos. Cela souligne comment la communauté intègre de plus en plus les silos au paysage culturel, même si leur utilisation future reste incertaine (Source: atlasobscura.com).
Influence sur l'horizon et l'urbanisme
Les silos de la Canada Malting sont depuis longtemps reconnus comme un point de repère de l'horizon montréalais. De divers points du Sud-Ouest et le long du canal, les hauts cylindres et tours des silos créent un profil singulier. L'énoncé patrimonial de la Ville de Montréal souligne la « volumétrie monumentale » et le pouvoir évocateur du site, notant que sa silhouette est un « repère visuel » distinctif se détachant sur les vues du Mont Royal et du centre-ville (Source: ocpm.qc.ca). En termes pratiques, les silos constituent l'une des structures les plus hautes de la zone immédiate, rivalisant en hauteur avec les anciennes minoteries et sucreries.
Les urbanistes prennent également en compte les silos dans des projets de réaménagement plus vastes. L'ensemble du corridor du canal de Lachine est désormais une zone à usage mixte comprenant des parcs, des résidences et des sites patrimoniaux. Les plans pour le Sud-Ouest de Montréal évoquent souvent le site de la Malterie comme une parcelle non développée essentielle. Comme l'a observé le maire de l'arrondissement, il pourrait s'agir du « dernier grand site à Saint-Henri » capable d'accueillir un nombre substantiel de nouveaux logements (Source: globalnews.ca). Pendant ce temps, la présence monumentale des silos a sans doute ralenti le réaménagement complet du site, car tout nouveau projet doit tenir compte de l'objectif de préservation de ce profil patrimonial. En un sens, leur silhouette durable contraint les urbanistes à intégrer le patrimoine industriel dans la conception future de la ville.
Intégration dans le paysage urbain contemporain
! https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silos_Canada_Malting_(1).jpg
Figure : En 2019, la « Petite Maison Rose » (à gauche) et sa compagne rouge (à droite) sont apparues au sommet des silos. Ces cabanes d'art de guérilla illustrent comment les tours de la Malterie ont été symboliquement réaffectées. Au premier plan se trouvent l'ancienne brasserie et le parc du canal.
Aujourd'hui, les silos de la Malterie se dressent au cœur d'un quartier revitalisé du canal de Lachine. Le canal lui-même est désormais un parc linéaire – pistes cyclables, bancs et espaces verts – reliant le Vieux-Montréal aux banlieues de l'ouest. Le front de mer industriel de Saint-Henri s'est largement gentrifié : des condos modernes, des cafés et des microbrasseries (dont une à quelques pas des silos) occupent désormais d'anciens sites d'usines (Source: atlasobscura.com). La Brasserie McAuslan opère à la vue des silos, bien qu'elle s'approvisionne en malt ailleurs.
Malgré cette transformation, les silos restent non développés. Le site est clôturé, avec des panneaux d'avis interdisant l'entrée. Pourtant, les passants sur la promenade le long du canal s'arrêtent fréquemment pour photographier les tours, qui dominent une petite place publique. L'installation artistique susmentionnée de la « Petite Maison Rose » (ci-dessus) a mis en valeur les silos de manière spectaculaire auprès d'un large public et a même obtenu une petite place dans un circuit patrimonial de Montréal (Source: en.wikipedia.org#:~:text=The%20Pink%20House%20,there%20to%20resemble%20a%20house) (Source: atlasobscura.com). En 2023, la mystérieuse structure rose a été démantelée, mais elle a exemplifié la manière dont les silos sont entrés dans l'imaginaire populaire.
En résumé, les silos de la Malterie de Montréal existent aujourd'hui comme un fragment survivant du passé industriel de la ville, intégré dans un tissu urbain du 21e siècle. Ils sont liés au Lieu historique national du Canal-de-Lachine, à des voisins convertis en espaces culturels, et aux récits communautaires en cours sur le logement et le patrimoine. Alors que les urbanistes et les résidents débattent des utilisations futures, la forme des silos continue d'influencer l'horizon et l'identité de la région. Qu'ils soient réaffectés au logement, au tourisme ou conservés comme monument autonome, ils demeurent une partie inextricable du paysage urbain de Montréal (Source: canadashistory.ca)(Source: atlasobscura.com).
Sources : Sources archivistiques et universitaires, y compris les registres du patrimoine de la ville de Montréal (Source: ocpm.qc.ca)(Source: ville.montreal.qc.ca), les enquêtes historiques nationales (Source: montreal.citynews.ca)(Source: canadashistory.ca), les médias d'information (Source: globalnews.ca)(Source: cultmtl.com) et les recherches dédiées sur le site (Source: ocpm.qc.ca)(Source: ocpm.qc.ca). Toutes les déclarations factuelles ci-dessus sont étayées par ces sources.
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